Iroduku : Le Monde en couleur
6.6
Iroduku : Le Monde en couleur

Anime (mangas) TBS (2018)

Iroduku le monde en couleurs part avec de sérieux atouts : une protagoniste principale qui propulse le handicap sur le devant de la scène et une réalisation graphique des plus soignées. Le premier épisode confirme ce préjugé avec une mise en bouche poétique et des plans sublimes. Je me suis fait avoir, mon éthique m'interdit d'abandonner des animes courts en cours de route.


S'entame donc, du deuxième au neuvième épisode, la traversée du désert. L'intrigue s'enlise dans du school life tranche de vie absolument vide et limite insipide, pour mon plus grand regret. Sans parler de la magie qui se résume à des incantations risibles et de la poudre de perlimpinpin arc-en-ciel; sensationnel.


On suit, ou plutôt on essaie de ne pas s'endormir, devant les aventures d'Hitomi au club de photographie et avec ses crushs. Disons le sans concession, les personnages secondaires sont encore plus vides et inutiles que des persos figurants. Stéréotypés, prévisibles, parfois follement immature (Hitomi n'est pas en couple avec Aoi, lâchez leur la grappe, on n'est plus au cp). Seule Hitomi semble connaitre un semblant d'évolution, à savoir s'ouvrir un peu aux autre et surtout, recouvrer la perception des couleurs.


Ce qui me mène à mes principaux regrets. Iroduku se détourne des problématiques qu'il traite pour nous servir du vide (ou de la contemplation, si vous y avez adhéré. De mon côté, je veux bien contempler pendant quelques temps, mais pas durant 13 épisodes.). Le handicap est certes montré comme un frein et une gêne à travers du club photo, mais ne saurait réellement constituer un point de tension. Idem, la non perception des couleurs par Hitomi semble être la cause de son enferment, m'enfin la souffrance lié à celui-ci est plutôt passée sous silence.


J'ai tout de même apprécié les efforts autour de la symbolique des dessins dans les épisodes 10 à 13 qui redonnent un semblant d'intérêt à cet anime.


En somme, Iroduku, c'est surtout de la douceur, du sentimentalisme à deux balles et de la contemplation. P.A. Works ayant soigné son anime à ces fins.

clem246
6
Écrit par

Créée

le 4 févr. 2021

Critique lue 587 fois

Clem Mp

Écrit par

Critique lue 587 fois

D'autres avis sur Iroduku : Le Monde en couleur

Iroduku : Le Monde en couleur
LéaBurty
8

Ça a clairement été un coup de cœur de saison !

Cet anime est incroyablement poétique. Il te sensibilise à un tel point où t'as continuellement les larmes aux yeux, même dans les moments de joie, tu ressens de la mélancolie.. Je ne voulais pas...

le 30 mai 2019

1 j'aime

Iroduku : Le Monde en couleur
Sofian_DeRochdi
6

La magie des couleurs

Histoire/Scénario : Une histoire mélangeant amour, amitié et fantastique. On va suivre Hitomi, une jeune japonaise descendante de magiciennes qui ne distingue plus les couleurs depuis son enfance,...

le 25 mai 2021

Iroduku : Le Monde en couleur
clem246
6

Le monde à 2 de tension

Iroduku le monde en couleurs part avec de sérieux atouts : une protagoniste principale qui propulse le handicap sur le devant de la scène et une réalisation graphique des plus soignées. Le premier...

le 4 févr. 2021

Du même critique

La machine
clem246
6

La machine tourne à plein régime

[Avis après la première écoute, peut être amené à changer avec le recul] Il n'en reste pas moins que mon appréciation sur cet album est de loin la meilleure quant au travail de Jul. Ouais, la machine...

le 19 juin 2020

8 j'aime

1

Men in Black
clem246
4

Script de stagiaire

Je me fatigue moi même à regarder des films dont je sais pertinemment qu'ils ne me plairont pas. Pauvre Men in Black qui va s'attirer les foudres d'une frustrée qui n'aime pas grand choses en dehors...

le 29 déc. 2020

6 j'aime

Notre Meilleur Album
clem246
2

Mimi siku

J'suis clairement à deux doigts d'avancer qu'ils ont un partenariat avec Audika parce que ça earrape fort, leur horreur. Ils ont voulu cRiTiK la sOciÉté, sauf que ça n'a aucune finesse et c'est...

le 10 déc. 2021

5 j'aime