Drama très médiocre, à l’histoire très confuse, mal monté, mal filmé, au scénario très bancal et des effets spéciaux indignes des moyens mis en œuvre.
L’histoire suit 4 personnages principaux :
Won Mi-ho (Lee Da-hee), 3e génération de chaebol, seule enfant de son père, qui enchaîne les erreurs de comportement et qui est envoyée sur l’île de Jeju pour se faire oublier. Elle est la réincarnation d’une prêtresse antique (Wonjeong) capable de construire des barrières contre les « démons de la luxure » (lol)
Ban (Kim Nam-gil), qui a été élevé il y a des millénaires pour protéger le monde contre les démons de la luxure. Il a été entraîné de force à devenir une arme. Il se bat depuis tout ce temps contre le mal et tue les victimes qui sont possédées. Il ne montre pas d'émotion pour ses actions, mais, dans son esprit, il se sent coupable d’avoir tué Wonjeong (péché originel).
GungTan (Sung Joon (?)), frère de Ban qui a subit les mêmes sévices que lui mais qui est devenu le très bad boy de la fratrie. Une teigne, le gars.
Et enfin Johan (Cha Eun-woo), adopté dans son enfance par une famille italienne est devenu prêtre et même le meilleur exorciste du monde, excusez du peu.
Un truc que j’ai pas compris fait que la barrière construite par Wonjeong est détruite et les démons de la luxure envahissent Jeju pour tout dégommer sur leur passage. Mi-ho, sensée retrouver ses pouvoirs passés, se fait de longue attaquée par des démons horribles et Ban atterrit toujours de nulle part pour la sauver avec son poignard magique. Là-dessus Yohan arrive avec son crucifix et son eau bénite pour mettre tout le monde d’accord. Sur la fin il nous sort une épée façon sabre laser de Starwars, et ses yeux deviennent bleus métalliques et je crois que c’est l’eau bénite qui rend tout bleu métallique, c’est fascinant.
Ça mèle sans vergogne mythologie locale (joyeux mélange de chamans, de bouddha et de sorciers) et christianisme tendance exorciste qui te sort un esprit du corps en traçant des croix sur le front comme qui rigole (et même à distance via un haut parleur, ça fonctionne aussi), ça se bat avec des CGI mal ficelées, des éclairs dans tous les sens et des maquillages grand-guignolesques, dans des paysages qui m’ont fait fortement penser aux séries japonaises des années 80 type Bioman (bon des fois c’est dans des forêts et rien de plus drôle que de voir les acteurs cavaler dans les bois en vêtements de ville).
Le drama a 2 parties, de 1 à 6 puis de 7 à 12 et effectivement, le 7e épisode commence part une bande de gugusses avec des longues tenues blanches à capuche, on voit pas les têtes, qui manifestement sont les grands chefs de tous les chefs qu’on a vu avant. Ils récupèrent GungTan (comment ? 🤷♀️) et lui racontent des trucs que j’ai pas du tout compris mais il devient encore plus méchant, le roi d’une espèce de cour des miracles que je sais même pas d’où ils sortent tous, ces miséreux qui se précipitent vers lui à chaque fois qu’il arrive, franchement, si vous savez, merci d’éclairer ma lanterne.
Kim Nam-Gil et Lee Da-hee essaient vaillamment de surnager dans ce naufrage et font ce qu’ils peuvent avec ce qu’on leur donne (c’est à dire pas grand chose). Cha Eun-woo bah il fait du Cha Eun-Woo, c’est la caution belle-gueule-fashionista du drama, OSEF son jeu d’acteur hein, tant qu’il porte bien les fringues de stylistes branchés.
Bref, c’est du grand n’importe quoi. La fin laisse augurer une 3e partie, non pitié, vraiment. A fuir.