2/3
J'ai beaucoup aimé les deux premiers épisodes, le fait qu'on ressorte des documents vidéos qui sont restés cachés pendant longtemps. Comme pour The Last Dance. Ca tire un peu trop en longueur par...
Par
le 6 mars 2022
4 j'aime
Le site est en ligne, vous pouvez désormais revenir à vos activités habituelles. On vous remercie pour votre patience et votre soutien ! (Il est encore possible que le site rencontre quelques problèmes de performance)
Voir la série
Jeen-yuhs : La trilogie Kanye West, c’est un peu comme si tu regardais une rétrospective géante sur un artiste qui te fait constamment osciller entre admiration et exaspération. Ce documentaire en trois parties explore la montée en puissance (et parfois en folie) de Kanye, mais à force de zoomer sur son parcours, il finit par te perdre dans un dédale d’égo trip et de moments un peu trop longs.
L’histoire démarre sur les chapeaux de roue : un jeune Kanye, affamé de succès, qui se bat pour prouver qu’il est plus qu’un simple producteur. Et franchement, c’est fascinant. Voir ses débuts, sa confiance presque surnaturelle, et sa détermination face au scepticisme général est inspirant. Mais très vite, le documentaire s’enlise dans un portrait qui peine à équilibrer ses dimensions : Kanye le visionnaire et Kanye l’homme qui aime un peu trop entendre parler de lui-même.
Côté réalisation, les images d’archives sont une vraie plongée dans les coulisses de l’industrie musicale. On assiste à des moments clés, comme son premier deal avec Roc-A-Fella ou la création de The College Dropout. Mais l’angle très centré sur Kanye finit par étouffer un peu la richesse de l’histoire. Les réalisateurs semblent tellement fascinés par leur sujet qu’ils oublient parfois de prendre du recul critique.
L’un des points les plus discutables, c’est la narration. Si les deux premières parties captivent en montrant un Kanye jeune et ambitieux, la troisième se transforme en une sorte de chaos introspectif où l’artiste est pris dans ses propres démons. Ça aurait pu être poignant, mais ça vire souvent au décousu, laissant le spectateur perplexe sur ce que le film essaie de dire.
Et puis, il y a la longueur. Avec près de cinq heures au total, le documentaire s’étire comme un freestyle qui ne sait pas quand s’arrêter. Certains moments touchent juste, mais d’autres s’étirent inutilement, comme si Kanye lui-même refusait de couper une seule seconde de sa propre légende.
En résumé : Jeen-yuhs est un documentaire qui reflète parfaitement son sujet : brillant par moments, frustrant par d’autres, et souvent trop centré sur son propre éclat. Une plongée fascinante dans l’esprit d’un artiste complexe, mais qui aurait gagné à être plus resserrée et un peu moins… Kanye-centrée. À voir pour les fans et les curieux, mais prépare-toi à beaucoup, beaucoup de Kanye.
Créée
le 19 nov. 2024
Critique lue 5 fois
D'autres avis sur Jeen-yuhs : La trilogie Kanye West
J'ai beaucoup aimé les deux premiers épisodes, le fait qu'on ressorte des documents vidéos qui sont restés cachés pendant longtemps. Comme pour The Last Dance. Ca tire un peu trop en longueur par...
Par
le 6 mars 2022
4 j'aime
Bien : - archives rares de Kanye en début de carrière ; - accès au premier cercle de l'artiste dans des années cruciales de sa carrière ; - aperçu de la détermination nécessaire pour percer dans un...
le 7 mars 2022
2 j'aime
Kanye West et son documentaire. Très long documentaire Netflix. Avec celui d'Orelsan ou celui de Dr Dre et de Iovine (très bon lui- aussi), on dirait bien que c'est à la mode de retracer la gloire et...
Par
le 9 mars 2022
1 j'aime
Du même critique
Avec Tintin au Tibet (1960), Hergé délaisse les complots internationaux et les méchants moustachus pour offrir une aventure profondément humaine et émouvante. Ici, pas de gangsters ni de trésors...
le 20 déc. 2024
3 j'aime
7
My Liberation Notes n’est pas une série qui te happe avec des explosions, des twists spectaculaires, ou des méchants machiavéliques. Non, c’est une invitation à t’asseoir avec une tasse de thé et à...
le 19 nov. 2024
3 j'aime
9
Avec Astérix le Gaulois (1961), René Goscinny et Albert Uderzo posent les bases d’une saga légendaire, où les baffes volent aussi vite que les sangliers passent à la broche. Ce premier opus, bien que...
le 20 déc. 2024
2 j'aime