Les aventures navrantes de la famille Joestar

Jojo's Bizarre adventure... une série qui m'a souvent été recommandé par de nombreuses personnes diverses et variés. Une série incroyable aux personnages attachants et aux combats exceptionnels !

Mais la réalité est bien plus rude : 26 épisodes fades, voila ce que réserve cette série , ni plus ni moins.

Tout aurai pourtant pu me plaire énormément, un pitch de départ sympathique bien mené dans un premier temps mais tout tourne rapidement au vinaigre...

L'histoire de Jonathan "Jojo" Joestar commence par l'arrivée inattendue de Dio Brando dans sa maison natale, la présence de ce dernier s'explique par le sauvetage par son père du père de Jojo quelques années plus tot, Dario Brando voulant que son fils soit accueilli par la famille Joestar quand son heure sera venue.
En réalité Dario était un voleur qui était venu pillé les corps inanimés du père Joestar et de sa femme ( bel et bien morte ) alors que le père a survécu et prends Dario pour son sauveur. Pas de spoil ici il s'agit littéralement des premières minutes du premier épisode.

Il est intéressant de voir comment Dio tout aussi sans scrupules que son défunt père va essayer de réaliser toutes ses ambitions en se servant de la famille Joestar , c'est même un des points les mieux travaillés du début de la série, et c'est pourtant là que ça va commencer a clocher.

Jonathan est mou , très mou et sans charisme. Il est pourtant le personnage principal de la série et là je ne comprends pas pourquoi le personnage est si brouillon.

Après quelques épisodes qui montrent un scénario très faible et des rebondissement que l'on voit venir des heures auparavant, arrive enfin l'intérêt principal de la série : les ondes.

Remerciement spécial a William Zeppeli pour redonner un peu de punch a la série qui commencait déjà a perdre en efficacité.
Zeppeli va faire suivre un entrainement a Jonathan pour que ce dernier devienne un manieur d'ondes. L'entrainement qu'il subit n'est certes pas très original il n'en reste pas pour autant bien réalisé et efficace.

A partir de ce moment je me suis dit que les combats , indissociable des shonens allait etre bien plus spectaculaire. Mais ce n'en fut pas le cas.

Le plus gros problème de la série réside dans ses combats interminables qui peuvent se résumer ainsi :

-Jonathan commence un combat contre un guerrier mort vivant -> Jonathan se demande comment il pourrrait le vaincre comme n'importe quel personnage de shonen, mais lui se donne perdant dès le départ. -> Le guerrier fait un mouvement
, voila que Jonathan nous décris tout ce qu'il voit du mouvement du pied a la vibration du vent sur la jambe de son adversaire.-> Jonathan nous prends pour des aveugles et continue comme ça pendant plusieurs épisodes... Après tout on se fait moins chier a chercher une chorégraphie intéressante comme ça-> Jonathan esquive des coups et nous raconte comment il l'a vécu-> il va porter un coup et raconte comment son adversaire va le vivre-> PAF-> son adversaire est touché et meurs->Il remercie Papa ; maman et son maitre puis monologue sur " ah mais mon adversaire n'était peut etre pas si méchant que ça".

Tout ceci rends l'action plus longue, beaucoup trop longue si bien qu'un épisode de 23 minutes peut etre résumé en 15 minutes d'actions lentes pouvant etre résumé en 2 ou 3 minutes , puis le reste du temps inséré l'opening , l'ending et un bref avancement dans le scénario.

Puis vint un évènement des plus inattendus:

C'est ainsi que la deuxième partie de la série va se baser sur le petit fils de Jojo : Joseph "Jojo" Joestar , décidément l'originalité tue dans la famille.

Alors là c'est tout ce que je n'aime pas: on fait apparaitre des personnages qui ne servent à rien dans le scénario, dans les combats , les développements des personnages ( il y en a pas beaucoup de base) on peut remercier Smokey ou encore Stoheim pour leurs rôles de pantin animé sans réelle consistance.

Tout ce qui a pu se faire dans la première partie se retrouve encore dans la deuxième sans aucunes améliorations , si ce n'est que l'histoire est encore plus bancale qu'avant.

Il y a peu de choses pour sauver les meubles dans la série alors autant mentionner ce qui m'a permis de voir cette série jusqu'à la fin ( et ça a été très long environ 3 ans depuis que j'ai vu le premier épisode ) :

A force de s'enliser dans ses faiblesses et au lieu d'essayer de remonter la pente en changeant ces points, Jojo est pour moi une série oubliable qui aura quand même tenté de me divertir mais en en faisant souvent trop.