Si tu pensais que les aventures de JoJo ne pouvaient pas devenir plus étranges, Battle in Egypt arrive et te dit : "Tiens ma boisson énergétique et regarde ça." Imagine une course effrénée à travers le désert, mais au lieu de simples tempêtes de sable, tu as des Stands qui apparaissent de nulle part, des méchants aussi excentriques que des collections de mode parisiennes, et des combats où la logique est laissée à la porte, avec un panneau "Ne pas déranger."
Jotaro et sa bande sont en mode expédition ultime. Destination : l'Égypte, parce que pourquoi faire simple quand on peut affronter un vampire millénaire en slip moulant au pied des pyramides ? Dio, le méchant le plus dramatique de l’histoire de l’animation, est toujours là, perché sur son trône à ricaner comme si c’était lui le patron d’une telenovela. Et ne parlons même pas de ses sbires : chaque combat ressemble à un épisode de "Incroyable Talent" version surnaturelle, avec des techniques qui défient toutes les lois de la physique. On a des stands qui se battent avec des cartes de tarot, d'autres qui réarrangent la gravité… Bref, c’est comme si les lois de l'univers avaient pris des vacances.
Les dialogues ? Oublie tout ce que tu sais sur la subtilité. Ici, on crie, on pose, on fait des monologues interminables avant de frapper, parce que dans l’univers de JoJo, c’est la classe qui compte. Chaque scène est un tableau en mouvement, avec des poses dignes d'une séance photo d’un magazine de mode des années 80. Et les répliques ? Elles te frappent aussi fort que les coups eux-mêmes. Jotaro a toujours son attitude "trop cool pour sourire", pendant que Joseph nous gratifie de ses "Oh no!" légendaires, et Polnareff… eh bien, Polnareff est Polnareff, un festival à lui tout seul.
Ce qu’on aime dans Battle in Egypt, c’est cette capacité à rendre chaque affrontement plus absurde et épique que le précédent. On est là, à se demander : "Mais comment vont-ils s’en sortir cette fois ?". Et à chaque fois, c’est une solution encore plus bizarre qui apparaît. Le tout avec une animation qui te fait te dire que, oui, tu regardes peut-être l’un des anime les plus psychédéliques jamais créés.
En résumé, Stardust Crusaders : Battle in Egypt, c’est un peu comme un rêve fiévreux après avoir mangé trop de sushis : c’est bizarre, coloré, parfois incohérent, mais tu ne peux pas t’empêcher de revenir pour voir comment ça va se terminer. Et puis, il y a Dio.