12 épisodes de douceur mélancolique

Durant le confinement un peu de réconfort n'était pas de refus. La série réconfortante de cette saison était Kakushigoto. Basé sur un manga largement acclamé, l'histoire suit un mangaka, ses assistants et sa fille alors qu'il tente d'équilibrer sa profession avec ses responsabilités en tant que père célibataire. Pour compliquer encore les choses, Goto veut garder sa véritable occupation de mangaka ecchi cachée à sa fille.

La série les suit dans leurs activités quotidiennes adorables et souvent hilarantes. Que ce soit Hime et son père qui se rendent dans un onsen lors d'un voyage gratuit qu'elle a gagné ou qu'ils partent pour Kidzania, le spectacle offre une tranche de vie agréable et douce qui vous permet de vous attacher aux personnages.

Aux premiers abords, la série semble être très légère et un flux constant de sourires et de rires mais il y a enfaîte une juxtaposition assez intéressante dans le récit. Les 20 premières minutes de chaque épisode sont racontées du point de vue passé de Hime, tandis que les 4 dernières minutes se déroule dans le futur après un saut dans le temps avec une palette de couleurs et un ton beaucoup plus sombre et mystérieux. Les questionnements que ces parties vous laisse après chaque épisode vous rendront impatient de découvrir ce que cachent ces secrets.

D'un point de vue technique, le style artistique est très bien fait et a un aspect unique. Les couleurs et les arrière-plans sont superbes et la qualité de production de premier ordre reste constante.

C'est un anime vraiment génial qui offre des leçons de vie sur la parentalité, la communication et offre un divertissement réconfortant. Je le recommande chaudement.