Kakushigoto, c’est comme un gâteau surprise : tu viens pour l’humour léger et les situations absurdes, et tu te retrouves avec une couche d’émotion qui te serre le cœur. La série nous embarque dans la double vie hilarante et touchante de Kakushi Gotou, un père qui fait tout pour cacher à sa fille qu’il est mangaka… et pas n’importe quel mangaka, mais un auteur de gags un brin douteux. Entre quiproquos et tendresse paternelle, cette histoire est un petit bijou d’équilibre.
L’humour, c’est le gros point fort de la série. Chaque épisode regorge de situations cocasses où Kakushi se met dans des galères improbables pour protéger sa précieuse Hime de la vérité sur son métier. Entre les assistants loufoques, les éditeurs désabusés, et ses stratagèmes ridicules, tu rigoles à chaque scène, souvent à ses dépens. Mais attention : Kakushigoto ne se contente pas d’être une simple comédie.
C’est là que la série te prend par surprise. Sous ses airs de sitcom colorée, elle cache une réflexion profonde sur la parentalité, les secrets, et la peur de ne pas être à la hauteur. La relation entre Kakushi et Hime est tellement sincère qu’elle pourrait te faire verser une larme (ou dix), surtout quand la narration alterne entre des flashbacks joyeux et des indices poignants sur leur avenir. L’émotion te frappe quand tu t’y attends le moins, comme un coup de crayon bien placé.
Visuellement, c’est un délice. L’animation est douce et pleine de vie, avec des décors lumineux qui contrastent parfaitement avec les moments plus sombres. Chaque détail semble avoir été pensé pour te faire sourire, que ce soit la mignonnerie d’Hime ou les expressions hilarantes de Kakushi.
En résumé : Kakushigoto est une série qui te fait rire, te touche en plein cœur, et te rappelle que parfois, les secrets sont autant une preuve d’amour qu’une source de drame. À regarder pour ses gags, mais surtout pour l’humanité qu’elle dégage. Et qui sait ? Peut-être que toi aussi, tu auras envie de cacher un petit secret… mais pas celui de l’avoir adorée.