Un documentaire qui permet de se replonger dans une vieille affaire.
Le premier reproche que l’on peut faire de ces 4 × 45 minutes c’est la partialité. Même si le premier épisode laisse penser que l’on va entendre les deux parties tout le long du sujet. On s’aperçoit au bout du deuxième épisode que le biais narratif est corrompu.
Un deuxième reproche que l’on peut faire : un manque d’illustration réel et concret de la matière avec quelques exemples de démonstration. Au lieu de répéter, 15 000 fois les mêmes images de La Défense, il aurait été utile de mettre quelques schémas explicatifs ou des gens qui expliquent.
De plus, il y a un léger manque d’interlocuteur dans la partie attaquante.
Cependant, tous les interlocuteurs ont apporté et permettent au débat d’avancer.
C’est assez fou de se rappeler tout ce qui se passe sur les années… Un petit gagnant qui change de poste assez vite, soi-disant fait de l’informatique en solo, passe par le contrôle, puis devient assistant, puis trader, et enfin augmente ses objectifs de manière assez démentiel par rapport à petits collègues et personne ne le remarque. Jusqu’au jour où les risques pris le dépassent et où la couverture est retiré.
On peut noter aussi que tout le monde a voulu mettre son image à ses côtés, que ce soit sa première avocate, le fameux ministre de la Justice, Metzner, Koubbi (et son cocard je m’en souvenais plus) et son collègue, Sarkozy, Lagarde, Hollande, et une partie du management de la SG.
Bref, oui Kerviel est défendu par le documentaire et on le met peu face à ses contradictions ou faits… mais tout le monde sait (sauf la Justice) qui est le véritable coupable…