Un format de 12 épisodes, ce n'est pas courant dans les dramas coréens ! Et finalement, c'est tout bénéfice pour le rythme, qui se perd moins en rebondissements tirés par les cheveux comme on en trouve souvent quand il y a 16 épisodes et plus.
Vendetta et trafic d'organes sont les thèmes principaux qui sont les moteurs de l'intrigue. Le point de départ : un tueur à gage doué (mais au coeur sensible, un peu comme Léon/Jean Reno) est engagé par des inconnus pour assassiner une liste de personnes. Pour le motiver, après chaque assassinat, il reçoit un indice qui lui permet de se souvenir de détails de son passé douloureux dans un horrible orphelinat... Une policière, avec laquelle il va se découvrir des points communs, mène l'enquête sur ces assassinats, et découvre progressivement l'étendue d'une ignoble organisation qui la touche de très près. Qui, du tueur au grand cœur et de la policière déterminée, parviendra à détruire en premier cette organisation criminelle qui touche aux hautes sphères de la société? Le suspense est bien entretenu jusqu'au dénouement final. C'est une série efficace, avec peu de temps morts, c'est le principal pour une série de ce genre. Elle touche aussi à des thèmes comme la famille ou l'éthique dans la transplantation d'organes et les manipulations génétiques. Il y a aussi l'habituelle dénonciation du pouvoir corrompu, courante dans de nombreuses séries coréennes. Sans compter la force du destin qui remet toujours en contact des personnes qui ont un passé particulier en commun, c'est aussi un grand classique des dramas ! Mais quand tout est dosé sans exagération, comme ici, ça fonctionne très bien. Du côté des acteurs principaux, j'aurais aimé un jeu un peu plus expressif de la part de l'acteur principal (Jang Ki Yong). Il peine un peu à faire ressentir ses tourments intérieurs, qu'on devine pourtant nombreux. J'ai davantage apprécié le jeu de l'actrice principale (나나 - Nana), très juste dans toute la palette des sentiments à jouer. Au final, j'ai néanmoins passé un excellent moment avec Kill It, le contrat est rempli !