Les premiers épisodes sont vraiment super chouettes, c'est original cette mise en parallèle entre l'asiatique qui nous fait du Christina Yang une nouvelle fois, et la tueuse déjantée. Mais très vite ça part violemment en couille pour nous faire une énième histoire d'amour lesbien dans le pur politiquement correct du moment, toute cette histoire de meurtres et d'espionnage devenant secondaire devant cette histoire d'amour impossible née d'une rencontre dans les toilettes d'un hôpital. Le moment où ça part en sucette c'est quand Eve cherche son ancien chef dans la campagne, qu'elle décide de sortir de la voiture et de faire face à Oksana.
Au début le concept de l'espionne cash qui ouvre grand sa gueule et qui trouve toute seule l'existence d'une tueuse en série inconnue est vraiment intéressant. D'autant plus que cette tueuse est une tueuse professionnelle déjantée comme un électron libre mais que ses commanditaires cajolent par elle est diablement efficace. Mais dès que ça se transforme en chasseuse et chassée qui tombent amoureuses, toutes les incohérences qui auraient pu être comblée du concept initial, nous explosent à la gueule. Et ça devient juste du n'importe quoi.
On croirait voir des séries comme Grey's anatomy, Quantico, How to get away with murder... où au bout de quelques épisodes le concept initial sympa se transforme qu'en coucheries où on se renifle les fesses en tournant autour.