#Knuckles - Paramount+ - 6 ép - 2024
Suite directe en série des deux derniers films Sonic, Knuckles ne nécessite cependant pas de les avoir vus. Je trouve d’ailleurs très sympathiques et divertissants ces longs métrages malgré mon attachement faible à la licence, et de grosses faiblesses dans le 2. Peut-être étais-je déjà client à l’annonce de Jim Carrey dans la peau de Robotnik. J’avoue. Mais là n’est pas le sujet.
Quoique. Peut-être étais-je aussi déjà vendu à Knuckles avec Idris Elba au doublage du personnage. Je sais, il ne m’en faut pas beaucoup. Et c’est tant mieux, car pour apprécier la série il ne faut pas avoir de trop hautes attentes. Dans la droite lignée des films, le show ne se prend pas pour plus qu’il n’est : un divertissement sans prise de tête à destination des plus jeunes et des grands enfants qui ont éventuellement grandi avec une console Sega.
En seulement 6 épisodes de 20/30min, pas le temps de développer une histoire très profonde au-delà de thématiques évidentes comme l’amitié, la famille, la découverte de soi et tout le tintouin. Pas le temps non plus de bien construire la plupart de ses personnages, souvent caricaturaux, sous-utilisés ou pénibles, au choix. On regrettera même une place presque plus importante du bowling que de Knuckles lui-même dans l’intrigue, mais passons.
Heureusement, les combats fonctionnent bien et le format série n’a pas tiré les effets spéciaux vers le bas. Knuckles se fait aussi plaisir avec la musique et à glisser çà et là des références que les enfants des années 90 ne manqueront pas. On sent également que le casting et ses quelques guests s’amusent. Au final, le show fait efficacement un travail assumé : être une entrée mangeable mais oubliable pour patienter avant le plat principal qu’est Sonic 3.
Go si :
- Vous aimez l’univers de Sonic, duh
- La voix-off de votre vie est celle d’Idris Elba
No Go si :
- Vous n’avez pas aimé les films Sonic
- Pas le temps pour un show enfantin