Critique de Kojak par Bertrand Mouden
Beaucoup de bonheur a regarder cette série. Malheureusement elle a très mal vieillie. Top 10 souvenir souvenir
le 18 mai 2013
"Kojak" fait parti des séries phares des années 70 et ancrés dans leur époque.
Aujourd'hui, elle est surtout connue pour avoir fait apparaître à leurs débuts de nombreuses stars : Harvey Keitel, James Woods, John Ritter, Stallone, William Hurt, etc...
Son perso titre est aussi familier : Kojak est Le flic chauve, charismatique, la choupa au bec, roublard, charismatique, parfois violent : "Kojak" pourrait être une sorte de pré Vic Mackey ("The Shield") avec lequel il partage la même calvitie. Mais Theo est incorruptible, restant toute fois aux limites de la légalité. Il a Ses méthodes, son chef est souvent en désaccord et préfère en fait de rien savoir de ses affaires. En fait, il ne considère n'avoir aucun supérieur et fait ce qu'il veut.
Il aime son métier plus que tout et ça se ressent tellement que maintes épisodes glorifient le métier de Policier, ce qui est en est parfois très gênant.
Si un personnage comme Kojak est la quintessence poussée à l'extrême de vrais flics, la série est toute fois plus réaliste pour nous décrire la ville de New York des 70's (bien qu'elle fut tournée en grande partie à Los Angeles) : aux rues crades, aux junkies et voleurs pleins les rues. La majorité des épisodes traitent de crimes commis par des dealers, mafiosos, violeurs, rarement des crimes "classiques" (un homme tuant une femme par exemple) et très peu de tueurs en séries.
Le rythme des épisodes est souvent soutenu, surtout lorsque Kojak est en scène car celui-ci est parfois laissé en arrière-plan et nous assistons à des drames centrés sur des persos épisodiques.
Mais c'est à double tranchant, surtout lorsqu'on enchaîne les épisodes comme j'ai pu le faire car Theo peut lasser avec son côté excessif, je m'en foutiste, macho (son comportement est un miroir du Mâle de son époque).
Telly Savalas porte entièrement la série : son caractère réel, connu pour sa gentillesse, ayant le sens de la famille (son frère George joue Stravros l'un de ses adjoints), attaché profondément à ses racines grecques, son charisme naturel fait des merveilles et ce même jusqu'au bout (le dernier épisode tourné en 1989 à l'âge de 67 ans le prouve parfaitement). Renforcé par sa voix française Henri Djanik absolument Idéal pour le personnage.
A noter que tous les épisodes peuvent se voir dans le désordre (à part les doubles évidemment).
Ma note de 6 semble basse, mais j'ai trouve que seuls une poignée d'épisodes (sur 118) valent la peine d'être redécouverts et la série a quand même pris un coup de vieux.
Mais pour les gens qui veulent se plonger dans les séries 70's, "Kojak" est un bon choix.
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Créée
le 15 janv. 2023
Modifiée
le 15 janv. 2023
Critique lue 93 fois
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