"Viens ! A l'école des champions, te battre avec passion, et donner tout ton cœur ! Pour devenir enfin le meilleur ! Viens à l'école des champions, taper dans ce ballon ! Pour qu'enfin un beau soir, le but de la victoire te conduise à la glooooooooire !"
Oui c'est naze (mais tellement bon). C'est le générique français chanté par Bernard Minet.
L'école des champions à première vue c'était un peu un sous-Olive et Tom. On suit un adolescent surdoué du football (Benjamin) qui va commencer par jouer dans un club modeste où il va rapidement devenir la star de l'équipe. Après évidemment il va participer à des compétitions où il affrontera des équipes de plus en plus fortes, ce qui lui permettra de se faire un nom et de franchir les étapes progressivement. Comme on est dans un dessin animé japonais pour un public jeune les joueurs possèdent des super-frappes et sont capables de s'envoler dans les airs... Tout comme Olive et Tom on se demande si les créateurs de la série sont réellement des amoureux du ballon rond.
L'école des champions c'est le genre de série que je trouvais un peu nulle / gnian gnian (le doublage français n'aidant pas à la prendre au sérieux) mais que je suivais quand même. Je ne sais pas je devais avoir entre 10 et 15 ans, je regardais pas mal la télé, je n'étais pas très exigeant et... finalement j'ai vu tous les épisodes. Je me suis attaché à la plupart des personnages (surtout les seconds rôles), j'ai même fini par trouver des qualités à la série et surtout j'ai réussi à fermer les yeux sur tous les passages un peu gnian gnian (put... qu'est-ce que j'étais fort pour ça quand j'étais jeune) comme par exemple l'histoire d'amour à l'eau de rose entre Benjamin et Catherine - une danseuse étoile qui rêve d'être célèbre.
Les défauts de la série sont ceux de la plupart des dessins animés du Club Dorothée à destination des enfants / adolescents : doublage moyen, qualité globale bas de gamme, histoire simpliste, paroles du générique honteuses... Mais une fois qu'on a dépassé tout ça, on peut relever les bons points. Comme il n'y a qu'une cinquantaine d'épisodes, il y a pas beaucoup de remplissage et de répétition, le rythme est plus rapide, les relations entre les personnages évoluent, l'histoire avance. Il y a aussi beaucoup plus de personnages intéressants. Là où dans Olive et Tom j'ai souvent l'impression qu'il n'y a qu'1 seul joueur par équipe capable de marquer des buts et que les autres sont là pour faire le nombre, dans l’École des Champions il y a beaucoup de personnages secondaires compétents et capables de briller pendant n'importe quel match. D'ailleurs dans la dernière partie de la série on connaît tous les membres de l'équipe de Benjamin (attaquants, milieux, défenseurs, gardien, entraineur, entraineur-adjoint). Je n'aime pas spoiler donc je ne vais pas trop raconter l'histoire mais il y aura même quelques thèmes plutôt matures / intéressants qui seront abordés (maladroitement, certes, mais ils sont abordés) tout n'est pas non plus complétement vide d'intérêt.
Pour conclure, en fait j'aimais bien cette série, même si je sais que ça ne volait pas très haut (contrairement au tir de l'aigle). D'ailleurs je ne conseille pas de la regarder aujourd'hui. Mais quoiqu'il en soit elle a fait partie de mon enfance / adolescence au même titre qu'une série comme Dragon Ball Z ou les Chevaliers du Zodiaque. Des séries avec lesquelles je suis assez sévère aujourd'hui mais je dois admettre que quand j'avais un âge plus approprié je passais beaucoup de temps à les suivre.