7 puis 6 puis 8. Série hybride (vu S1+S2)

On me propose de regarder, mais je me méfie des packagings un peu trop léchés (original Netflix etc...). Check rapide, moyenne de 7 sur SC, bon je suis curieux. Allez on tente.

Première impression c'est pas mal thriller géopolitique, dialogues riches... puis passé quelques épisodes la direction que prend la série se dessine et je me dis merde je vois le style c’est pas pour moi. Je devine une impression de "une intrigue en background mais le but premier tant ed raconter la vie des personnages dans un contexte original. C’est logiquement influencé par The West Wing, mais aussi la série me chuchote "Downtown Abbey" ou "Babylon Hôtel" (pour ceux qui connaissent éventuellement) avec un contexte respecté et réaliste. Et puis les dialogues sont denses ! Très denses ! Ça va vite, ça parle vite, ça réfléchit vite. C’est bien mais je finis par avoir un sentiment d’oppression, d’overdose. La série ne respire pas. Je me mets à y voir Gilmore Girls, voir du bavardage à n’en plus finir, je perds le fil et ne vois que des histoires d’amour pas bien écrites. OK j’arrête. Mais, lecteur de critiques, je vois plusieurs fois mentionné que le rythme change, l’intrigue avance etc... ma compagne continue, y'a pas trop d'épisodes OK je continue aussi. Et puis on est toujours plus crédible à juger l’ensemble.

Bref, l’essentiel : ce que j'ai pris pour un ventre mou est un piège intéressant qui je trouve contribue au sel de cette série.

Oubliez les romances (enfin si c'est pas votre truc, entendez par là que c'est pas cata, juste un peu en dessous du reste selon moi) et les quelques longueurs. Accrochez vous ça vaut le coup, ça prend plaisir à vous piéger, les personnages ne sont ni lisses ni manichéens, ils se définissent par leurs choix et leurs contraintes, c'est crédible et plutôt malin et les "romances", bah ça va en fait et ça s’efface quand il faut. Le contexte est osé, très actuel. Bien documenté. Je ne m’y attendais pas.

Un divertissement bien écrit, hybride et solide. 7 puis 6 puis 8 au final car je me suis donc fait avoir avec mes préjugés. Et ça ça me plaît.