Autre série avec deux histoires en parallèle, ici les deux au présent mais des lieux différents (Espagne et Colombie). J’étais loin d’être convaincu, au début, par le jeu de l’actrice dans le rôle de l’avocate, mais j’ai fini par me laisser convaincre. Cela étant, la distribution des rôles féminins demeure largement dominée par Carolina Lapausa, exceptionnelle dans tous les types de scène qu’elle joue.
Cela aide à faire accepter une certaine invraisemblance du point du départ (se faire emprisonner pour tenter de retrouver sa fille, risquer de se faire éclater de la coke dans l’estomac pour y arriver, ouf, ouais, bon…) et les petits dérapages mélodramatiques, surtout vers la fin.
La reflexión qu’on semble avoir voulu articuler est multiple, et par conséquent pas très clair : est-ce une reflexión sur les liens d’une enfants à ses parents quels qu’ils soient, sur ce que sont vraiment des « parents », est-ce une dénonciation de la façon dont l’État traite les enfants orphelins ou enfants mal traités, une tentative pour montrer que même des mafieux de la drogue peuvent avoir un côté humain, ou quoi encore ?
C’est pas clair même si le tout demeure intéressant.