Je n'ai pas lu le livre. C'est donc vierge de tout a priori que j'ai découvert cette curieuse histoire. A vrai dire, je n'étais pas préparée, et sans mauvais jeu de mots, j'avoue m'être pris "The Slap" dans la figure...
Comment un tout petit évènement, qui paraît tellement anodin (une simple gifle...parce qu'après tout, ça n'est qu'une simple gifle), bouleverse le cours des choses, les accélère, les dévie de leur trajectoire, les fait se percuter.
Comment ces personnages, tout ce qu'il y a de plus terriblement humain, parfois irritent, dégoûtent... puis attirent, et touchent (ou inversement).
Comment peuvent-ils faire écho à ce que nous avons été, ce que nous sommes, ce que nous pourrions être. Comment rien ne peut être tout à fait noir ou tout à fait blanc.
Comment les silences, la lenteur, la beauté des lumières, des images peuvent sublimer une grande douleur, une cruauté infinie, ou un espoir souriant. Comment réussir à capter, presque voler ces instants de grâce, de vie, où le temps semble suspendu...
Comment se dire que, parfois, il est bon de suivre son instinct (et ses éclaireurs!!)
A l'image de "Six feet under" (un peu dans le même esprit), je pense me souvenir encore très longtemps de cette étonnante série.
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