Ce drama sorti 3 ans avant Vincenzo utilise aussi le thème du juriste (Bong Sang Pil) qui travaille pour des truands et qui s'éloigne de ceux-ci, ici dans le but de régler des histoires personnelles. Mais globalement, j'ai préféré Vincenzo à Lawless Lawyer. Seo Yea Ji y est tout d'abord nettement sous-employée dans un rôle d'assistante assistée, qu'on laisse longtemps dans l'ignorance de plein de choses pourtant importantes pour elle. Son personnage est peu étudié psychologiquement, et j'ai d'ailleurs le sentiment que l'actrice, que j'apprécie beaucoup par ailleurs, le joue un peu mécaniquement pour cette raison. L'acteur principal, Lee Jun Ki (Bong Sang Pil) est le beau gosse par excellence, parfait pour un premier rôle, mais avec ses 50 ou 60 kg tout mouillé, j'ai eu du mal à l'imaginer aussi invincible que le scénario ne le prévoit. Là-aussi, la psychologie hésitante de son personnage fait qu'on ne comprend pas toujours la voie qu'il prend. Le grand méchant truand est on ne peut plus caricatural, mais ça passe... Le meilleur personnage finalement, c'est pour moi la juge manipulatrice, magnifiquement interprétée par Lee Hye Yeong, glaçante à souhait. Que dire encore de la bande d'usuriers qui deviennent les employés de l'avocat Bong Sang Pil, après s'être fait botter le train par celui-ci. J'en suis toujours à me demander comment ils ont pu devenir en 10 minutes les fidèles de Bong Sang Pil. Ils se retrouvent du reste à jouer les rigolos de service tout au long du drama. Au final, si le drama est bien rythmé, avec une histoire de vengeance intéressante, et une méchante en costume de juge assez réussie, je trouve qu'il y a aussi pas mal de choses un peu bâclées dans la psychologie des personnages, que ce soit les premiers ou les seconds rôles. Il y a aussi quelques rebondissements trop prévisibles, mais également d'autres qui sont réellement inattendus. Quant à la romance, elle arrive rapidement et ne fait pas l'objet d'un grand suspense, ne vous attendez pas à un feu d'artifice à ce point de vue.