Le Problème à trois corps par Nelliël

Pour ceux qui ont du mal à lire les commentaires : ma note est NEUTRE parce que je ne pouvais pas poster ma critique sans noter. Je pense cependant qu'elle ne mérite pas la moyenne parce que ce premier épisode ne m'a pas convaincu et je ne souhaite pas continuer.

J'aimerais soulever un point qui m'a fait tiquer dès les 10 premières minutes de la série, et qui reflète bien le problème de beaucoup de médias de nos jours. La série se veut ouvertement féministe en mettant en avant des femmes intelligentes, ou en faisant discrètement passer des petits messages "LE neurologue t'a dit quoi" "LA." "Ah oui pardon." (résumé, pas les mots exacts je l'ai vu en anglais) comme si c'était un affront d'utiliser le masculin par défaut (qui est souvent utilisé comme pronom neutre également, comme là puisqu'elle ne peut pas savoir si c'est un homme ou une femme).

Le problème, c'est qu'il faut systématiquement que ces personnages DENIGRENT les femmes "normales" pour appuyer sur ce stéréotype de "not like the other girls". Les 10 premières minutes dans le bar en sont le parfait exemple : elles sont condescendantes à souhait en étalant leur diplôme à un mec un peu beauf qui cherchait juste à draguer parce que les considérer comme des femmes lambda est un affront à leurs yeux. Elles se moquent de la blondasse ultra maquillée qui chante mal et qui kiffe juste sa vie. Elles jugent la belle blonde qui vient récupérer sa commande en coupant de ce fait leur conversation qui est dans un lieu public rappelons-le.

Bref. Tout ce qui est jugé féminin est ici montré sous un œil négatif en même pas 5 minutes : le maquillage, les loisirs peu intellectuels, l'attention des hommes. Les blondasses incarnent ces femmes normales qui n'essayent pas d'être des hommes, ces femmes qui ne souhaitent pas faire carrière à tout prix, ces femmes qui s'amusent sans se prendre la tête. Ces femmes trop femmes qui du coup sont jugées superficielles. Comme si la meuf cool "one of the boys" et la "pétasse superficielle" ne pouvaient pas coexister. Comme si être une femme forte c'était renier sa féminité et devenir un homme.

A d'autres.