Je suis sous le coup d'une video. Je connaissais le personnage pour les stupidités qu'il a déjà énoncés, chez Antoine Goya, et pour cette video "Les Ninjas de Naruto sont des Communistes ?!", qui, en plus de mal partir, n'abouti à rien... Je précise, que ce n'est pas parce que l'on fait des video "comique" que cela implique forcément d'absenter le fond, et que parler d'une oeuvre, sans parler de la forme, je ne sais pas de quoi on parle (surtout que la vidéo est creuse (vide en fait)) - enfin si, on parle du lore. Si quelqu'un connais un artiste, critique ou essayiste qui aborde en quoi le lore serait forme, esthétique, art ou propositions, je suis curieux. En attendant, j'ai l'impression que c'est combler des vides en creusant des trous.

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Et je vois passer une vidéo de Guim Focus (et c'est bien, même si je lui adresse quelque désaccord et pousse plus loins certains postulat - en plus de le trouver un peu dure a suivre niveau rythmes, mais ça c'est surtout lié à la video de départ), dont cette critique est une forme de réponses-complémentaires & pour moi, pour expérimenter un peu quelques idées.

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"Pourquoi le Réalisme est un MENSONGE"

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Je vais prendre dans l'ordre de ses interventions, et essayer de défendre une vue plus saine.

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"Un homme se lève, et dit "ce n'est pas réaliste" ".

Qui ?

Ici Guim réponds sur le postulat qu'il confond surtout le réalisme et la vraisemblance, Hitchcock nous dits simplement : « Je hais messieurs les vraisemblants. ».

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Non, je soulèverais ici quelque chose de plus fondamental : Je pense que les gens qui ont ce genre de réaction - exprimé different, de simplement sortir son téléphone jusqu'a écrire des critiques stupides - c'est simplement qu'il existe une distance entre eux et l'oeuvre. Et si quelqu'un me dit qu'il ne peut apprécier "Deadpool 2", qu'il dise que c'est con ou pas réaliste, ça tiens du même pour moi.

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Dogville, 2001 ou spring breakers ne sont "pas réaliste", ou "pas vraisemblable". Est-ce que cela change quoique ce soit aux films ? Ou alors, est-ce que cela n'est qu'un début ou une fin d'une critique ou d'un avis appuyé ? Si on me dit juste ça, cela ne témoigne que du lien qui ne s'est pas fait entre le spectateur et l'oeuvre. Et quand on regarde quelque chose que l'on ne ressent pas, oui, les gens se mettent à rire de tout, et à chercher ce qui pour eux ne corresponds pas à leur critères. Et comme, presque tout le monde, se considère comme un sujet objectif du réel, ce qui n'est pas réaliste deviens ainsi un objet dont il ne sont pas sujet.

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C'est une longue précision, un peu confuse, mais c'est pour souligner que "ce n'est pas réaliste" / "vraisemblable" tiens plus dans les implications qui en découlent que dans la phrase elle même, qui peut être simplement inversé "Si, c'est réaliste" / "vraisemblable", et au final on ne parle plus de rien, si ce n'est prétendre que l'on est plus sujet du réel que l'autre. De pareil propositions deviennent intéressante dans leurs appuis, surtout dès que l'on commence à toucher à la forme, à l'esthétique :

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"Je trouve heat très irréaliste", "la scène de la fusillade en centre ville me parait impossible - les flics qui ne fuit pas, les rues vides, l'absence du swat, le fait qu'il arrive a fuirent, ect", "Mann ne veux pas jouer réellement la confrontation, tout est bref dans son film, de la préparation, à la mise en oeuvre du plan. Cette scène n'est pas la pour jouer réellement une confrontation, mais jouer le poids de l'echec du cambriolage". Ici, il faudra (et on peut) argumenter pour contrer mon accusation : le dialogue, presque la réflexion.

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"réalisme égale bien, c'est ce que croit beaucoup de gens"

Qui ?

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"le réalisme c'est l'étalon d'or de la fiction, après tout l'art n'a pas pour but de représenter la réalité ?"

Qui ?

Et c'est quoi la réalité ? Vaste question, mais j'aimerais faire une proposition personnel non soutenu, pour provoquer un peu :

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Le réel, c'est subjectif, l'art, c'est objectif.

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Je vais faire jouer dans les deux sens chacun de ses mots : "Subjectif" : "Qui est propre à un sujet déterminé, qui ne vaut que pour lui seul" & "Qui a rapport à un Sujet donné" - "Objectif" : "Qui existe en soi, indépendamment du sujet pensant" & "Qui a rapport à un Objet donné".

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Je vais faire entendre ça par une expérience : Si je prends une photo (en faisant exception de limite et caractéristique de l'appareillage) en tant que vision sensible (une photo n'ayant qu'elle même comme but, et non un objectif de renseignement ou d'archive), cela exprimerais énormément de moi : choix du lieu, de l'objet, de l'angle, du cadre, du moment, des couleurs, ect; alors que l'environnement en sois ne dépend pas de moi, mais son expérimentation au quotidien, vivre le réel est toujours subjectif, puisque je ne peux considérer cela réel qu'en tant qu'être sensible.

Par contre, la photo, dès lors, oeuvre, regard, elle est maintenant indépendante de moi, elle existe en tant qu'objet propre.

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Dès lors on comprend qu'un film, n'est que le passage en forme, n'est que justement la mise objective du réel telle qu'un sujet le vie et le vit subjectivement.

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Je n'irrais pas soutenir cela dans l'absolus, mais je prouve que la vision typique d'une réalité objective et d'un art subjectif en soit est déjà très limité, que rien que cela peut et doit être remit en question.

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TOUT CELA, pour revenir sur la phrase du Tropeur, sur l'art qui représenterais la réalité, c'est vrai. Puisque derrière réalité je peux mettre tout et son contraire, cette phrase vaut en sois et dans sa négation, autant dire que cela ne vaux rien, au sens littéral.

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Et puis, allons encore un peu plus loin. Dans les représentation du divin ou de l'enfer, on représente, le réel. Je suis athée, mais sur les grands offices religieux du "moyen-age", les démons et les anges, se ne sont pas des abstractions, c'est le réel subjectif des sculpteurs et peintres (je simplifie) de l'époque, on ne peut plus vrai dès lors. (même si ce n'est pas canon avec la bible hein, les vrais ange c'est des yeux avec des cercles et des plumes, finalement l'église c'est le Disney de la religion voila hein). C'est aussi réel à ce moment que la pierre taillé elle même.

Détour pour dire que même si quelque chose nous parait être une pure subjectivité, en forme, pour mieux saisir un fait objectif, je trouve cela bien plus intéressant de voir l'inverse, que les faits sont subjectifs, nous affectes (dans le sens d'avoir des affectes, et c'est même eux qui détermines ce que nous considérons comme "faits"), et que l'art, par ses formes retranscrit notre subjectivité (c'est une des définitions d'un artiste, quelqu'un qui fait des sa subjectivité des formes objectives).

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"Fiction, principe sacré, Suspension consentie de l'incrédulité"

Ok, qui dit ça, dans quel sens... personnellement j'ai lus celle donné par Wikipedia en prenant " Samuel Taylor Coleridge" (que je dois lire ça parfait vraiment intéressant):

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"[...] l'accord fut que je porterai mes efforts en direction des personnes et caractères surnaturels ou du moins romantiques ; le but étant de puiser au fond de notre nature intime une humanité aussi bien qu'une vraisemblance que nous transférerions à ces créatures de l'imagination, de qualité suffisante pour frapper de suspension, ponctuellement et délibérément, l'incrédulité, ce qui est le propre de la foi poétique"

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Mais ici on comprend tout de même que ce phénomène tiendrais plus d'un compromit, d'une juste mesure entre presque l'esthétique et l'homme...

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Mais je connais la définition que tout le monde entends, c'est un peu prêt "oui bon heu y'a des règle dans une oeuvre et l'oeuvre doit s'y tenir, on ne doit pas faire de Deus ex machina ouaiiiis".

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Ha bon, vous avez quoi contre les Deus ex machina ? C'est le principe en soit qui déranges ? dans toutes les oeuvres qui l'utilise ? Ou finalement c'est surtout un nom que l'on porte sur un phénomène que l'on vois trop dans des oeuvres mauvaises ?

ET, je reviens sur mon propos de départ, sur le réalisme, c'est pareil, cela n'est pas juste en sois, c'est une critique de surface du rejet de l'oeuvre par le spectateur, qui ne dit rien de l'oeuvre.

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Voici un liste de tête d'oeuvre qui font n'importe quoi avec la Suspension et le Deus Ex :

That house that jack built, Certain l'aiment chauds, Hair High, The Hole, en roman une saison amère (Steinbeck), Orlando (Wolf), Le Procès (Kafka).

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J'ai prit ceux qui vont même très loin, où c'est visible que la crédibilité de la choses ne les intéresse pas le moins du monde, ce qui compte n'est que le plan, la phrase, la forme.

Et dans l'autre sens, je peux en mettre plein d'oeuvre dont je pense que au contraire, un peu de ça ferais du bien :

Naruto, l'attaque des titans, Star Wars, Hunter x Hunter...

Je trouve, que chaque fois, cette même structure du méchant plus méchant et plus fort mais que le personnage au fond de lui il est plus fort, ça, ça, je n'arrive pas a comprendre comment passé 20 ans on peut suspendre sa crédibilité, à moins d'être crédule justement, et d'avoir le contre-sens artistique.

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Et enfin, toutes ses règles dans l'art, on dirait qu'on veux en faire un citoyen... Enfin si, je sais, on met des règle pour y appliquer une doctrine moral - une doctrine moral propre a l'art certes, mais qui ne serais pas depuis l'art; mais envers, contre l'art.

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"le réalisme, absolut pour toute artiste, sauf si on [est dans le genre]"

je comprends plus trop, il se contredit, Guim l'a déjà dit je répète, il confond le réalisme, le naturalisme (qui est un mouvement définissable en art, et en narration), le vraisemblable et la cohérence, alors je pense que quand Lucas fait Star Wars, justement il se dit à quel point cela doit paraitre justement réel, et en plus tout le monde à compris que c'est des nazi dans l'espace, et les nazis sont justement bien réel.

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Je résume en une phrase : "La saisie du réel ne donne pas forcément du réalisme en art, et du réalisme en art ne saisie pas forcément du réel"

Il parle de zombie, mais Romero, quand il fait ses films, justement il veux témoigner du réel !

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Bon je passe beaucoup, juste le "les biopics doivent être réel",

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mais il ne pense qu'à l'histoire, je peux objecter (ça fait comique dit comme cela) que parler d'une personne en tant que sujet unique pour parler d'Histoire n'est t'il déjà pas un choix au combien subjectif, peut importe si tout ce qui est rapporté est vrai ? Et ça veux dire quoi vrai ? est-ce qu'il confond les films & les documentaires, contre les reportage ? Oui, un documentaire, ça reste, principalement un rapport par la forme et au cas : une fiction - là ou un reportage serais un rapport par la méthode et à l'ensemble.

"Happy People", qui filme réellement des hommes au milieu de la Russie, est aussi étranger à ma vie que "Dune", ce n'est pas le réel dans les deux cas comme je l'expérimente au quotidiens, dans le sens primaire que ce n'est pas mon environnement, et dans le sens plus complexe que c'est à la fois des formes trop proche de rapport avec l'environnement, et trop lointaine, pour que j'arrive a résoudre ce sentiment d'inconnus devant quelque chose de profondément humain.

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Puis il continu, "la guerre on doit représenter de façon réaliste",

qui a dit ça, c'est quoi le réel, ect, Guim à très bien répondus sur ce point, je soulève juste parce que c'est trop con pour être passé sous silence...

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j'adore "existe-il plus grand que l'art indissociable de la réalité ? Moi je pense que non".

Je vais refaire : "Est-ce que manger uniquement de la mayonnaise avec de l'huile de moteur est bon pour la santé ? Moi je pense que non." et maintenant je vais considérer que cette réflexion démontre ma compression de la nutrition, et je vais discourir longuement sur les régimes a base de choucroute au café, une fois par mois,

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"LA REALITE, QU'EST CE QUE L'ON S'EMMERDE".

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LA, c'est TROP. J'ai rarement, entendus plus pédant que ça. Alors déjà, je vais être matérialiste, et insultant : Si tu t'emmerde je te donne ma vie, franchement faire des vidéos mal torché pour prendre l'argent de placement de produit, ça me parait mieux que survivre sans travail sous la destruction de l'état providence. Franchement je suis sure que c'est l'ennuis le problème dans nos sociétés, je vois pas quoi d'autre - suivez mon regard.

Et bon, j'ai cette magnifique phrase des échanges de Flaubert (ce n'est pas un essais, mais je pense que Flaubert le maintiendrais même hors du contexte de la correspondance) :

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" [...] J’observe que je ne ris plus guère et que je ne suis plus triste. Je suis mûr. Tu parles de ma sérénité, cher vieux, et tu me l’envies. Il est vrai qu’elle peut étonner. Malade, irrité, en proie mille fois par jour à des moments d’une angoisse atroce, sans femmes, sans vie, sans aucun des grelots d’ici-bas, je continue mon œuvre lente comme le bon ouvrier qui, les bras retroussés et les cheveux en sueur, tape sur son enclume sans s’inquiéter s’il pleut ou s’il vente, s’il grêle ou s’il tonne. [...]

Tout est là. Je te jure que je ne pense pas à la gloire, et pas beaucoup à l’Art. Je cherche à passer le temps de la manière la moins ennuyeuse ; et je l’ai trouvée. Fais comme moi : romps avec l’extérieur, vis comme un ours — un ours blanc — envoie faire foutre tout, tout et toi-même avec, si ce n’est ton intelligence. Il y a maintenant un si grand intervalle entre moi et le reste du monde, que je m’étonne parfois d’entendre dire les choses les plus naturelles et les plus simples. Le mot le plus banal me tient parfois en singulière admiration. Il y a des gestes, des sons de voix dont je ne reviens pas, et des niaiseries qui me donnent presque le vertige. As-tu quelquefois écouté attentivement des gens qui parlaient une langue étrangère que tu n’entendais pas ? J’en suis là. À force de vouloir tout comprendre, tout me fait rêver. Il me semble pourtant que cet ébahissement-là n’est pas de la bêtise. [...].

Pour qu’une chose soit intéressante, il suffit de la regarder longtemps."

[De Flaubert a Le Poittevin, Sept. 1845]

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Cette dernière phrase, il est possible de l'avoir lut sans ce contexte, je voulais la replacer, mais même en dehors c'est une de celle qui m'a le plus instruit sur le profonds de l'art : C'est regarder quelque chose tellement longtemps et profondément, jusqu'à ce que celui ci ne sois plus un objet réel, mais un sujet personnel.

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Son petit "la réalité c'est chiant", pour moi, c'est déjà caduc en 1845, pour être explicite. Et Flaubert ne disait pas ça pour être dans le réalisme ou le naturalisme (ou la mimétisme), Salammbô, et même Bovary, était justement broyé par bien des critiques un coté trop "fantaisiste" (même, on peut voir Bovary comme la réaction d'une femme romantique au réel).

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"la téléréalité c'est un art",

Pareil d'accord avec guim, j'ajouterais tout de même que personne n'a jamais créé d'outils artistique dans le but premier d'être un outils artistique. je reprends Kundera dans "une recontre", je paraphrase, mais que "les frères lumière ne sont pas des artistes, ils n'ont pas créés le cinéma en tant qu'art, mais en tant que technique, ce qui plus tard deviens un medium d'un possible artistique." Bon je ne vais pas faire un long discours sur qu'est-ce que l'art ou sur ses naissances, mais j'aimerais savoir qui dit, qui pense que la téléréalité c'est un art ? parce que y'a un médium artistique ? du matériel - caméra montage ect ? Dans ce cas, vrai question, est-ce que quand les frères lumière film une sorti d'usine, y'a déjà art ? Y'a art juste dans le geste ? Art involontaire ?

J'ai prit ça, parce que je pense que ca peut "faire réfléchir", si je voulais le casser, je demanderais "la video-surveillance du Dab, y'a art ? Moi qui film un chantier pour montrer l'avancement des travaux, y'a art ? Une webcame sur discord, y'a art ?" pourtant a chaque fois y'a technique, jeu d'acteur, réalité toussa toussa...

L'art, ça viens d'une part, d'un appropriation de moyen technique, en parallèle de l'utilisation principale de la technique - et d'autre part d'annalyse critique à postéorie sur la place dudit médium dans le domaine artistique.

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A si, y'a une définition !

"l'art, c'est une vision accomplit avec une technique" !

Allez, point Goodwin : Les camps de concentrations c'est de l'art. Hitler, artiste posthume par le Tropeur !

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"je trouve les téléréalité si nul c'est justement parce que c'est ce qui se rapproche le plus de la réalité"...

bah, allez, on pourrait, en étant un peu fou, admettre que c'est nul parce que non seulement ce n'est pas de l'art, mais en plus c'est laids et intéressant au possible ?

J'ai une blague, dans ce cas, si je fait une téléréalité genre bien irréaliste en mode SF ça deviens bien dans ce cas il regarde ?... Je viens de penser que oui... finalement ce n'est pas si drôle.

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"performance technique"

Alors il faudrait me prouver que l'art est dépendant de la performance technique, lié, oui, dépendant, bof, et me prouver que la technique artistique est une performance, dans le sens ou il y aurait une évolution vers un "mieux".

et je précise juste que Luffy de One Piece qui sourit, ce n'est pas l'expression d'un sourire humain, à mes yeux c'est le laid.Jun qui sourit à son neveux dans "Happy Hour" lors de l'adieu, ça pour moi c'est magnifique (gros dépassement du réel et de la technique faut croire !)

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"l'art, c'est ce qu'un individus a à dire sur un sujet", "les art c'est un moyen technique",

bon, pourquoi différencier les deux, parce que sinon, parler avec quelqu'un sur le complot de la 5g c'est de la l'art, y'a ce que je perçois, et y'a un thème.

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Et je ressort ce passage de "Joyce Carol Oates" (a 5:08 dans le documentaire de Stig Björkman, la femme au cent romans), un des plus évocateur sur l'art en général, quand on lui dis que ses livres comportent beaucoup de thèmes sous-tendus :

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"J'écris sur des gens;

J'écris sur des être humains qui interagissent [entre eux] et certains de ses problèmes sont périphériques.

Mais la plupart des auteurs écrivent sur les gens, Ils n'écrivent pas sur le sexisme, le sexe ou la violence;

On n'écrit pas sur la violence, mais sur les gens."

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A mes yeux encore une des choses les plus justes que l'on puisse donner pour l'art, en général. Je ne dis pas dans l'absolu, mais je trouve que c'est bien plus passionnant de vivre l'art ainsi, comme base, que juste "l'art c'est des sujets"...

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"découvrir une filmographie, une discographie pour connaitre les vérités de l'auteur",

ok, dans ce cas je fais quoi du "dernier quartier de lune" de "Zi Jian Chi" ? chef d'oeuvre, mais le reste de ses livres sont décevants... Alors oui c'est bien de prendre l'ensemble d'un artiste (je suis presque d'accord), mais desfois, un artiste ben fait des trucs pas terrible, des redites ou des tentative raté, alors est-ce que il ne vaux pas mieux considérer les oeuvres en tant que telles ? Ou prendre se qui risque le plus de nous plaire ? Est-ce que réellement je veux voir tout Hong Sang-Soo, ou prendre ce que l'on conseil qui risque le plus de me plaire ?

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"Les épées ne font pas de bruit quand on les sorts du fourreau"

On reviens avec ce que je disais plus haut, représenter le réel, ce n'est pas forcément être réaliste et vice versa. Est-ce que justement, on peux considerer que le bruit du sabre exagéré est intéressant du fait qu'il donne tout de suite matière au sabre ? On parle toujours de l'image, mais ce bruit justement, traduit un réel, par un dispositif non-réaliste.

Et aussi, on pourrait faire un film où on tire des sabres sans bruit, on peut faire de façon exagéré aussi, et ainsi sur tout les genre ? Pourquoi se limiter ?

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De plus, il oublis que le genre est une convention : Jamais les années 1800 en Amérique n'auront été plus abstrait que justement dans les "films de cowboys".L'art fait son histoire, le cinéma fait son histoire, et même les genres ont leurs histoires. Alors oui, les sabres ne font pas se bruit, mais c'est aussi abstrait que le reste d'un film de samouraï. Pourquoi remettre en question certain mythes-cinématographique et pas d'autre ? On est dans le concours d'annecdote ?

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Même les photos de samouraï, d'époque (ici 1800 - Stillfried & Andersen), déjà sur-réaliste (dans le sens ou c'est déjà des clichés très arrangé), ne témoigne de rien de ce que l'on vois dans des films...

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Et version cinéma, pour faire sentir la ville, on peut mettre les bruits de la ville, des choses (des voitures et de la circulation) plus forte que réellement nos sens nous font vivre en "vrai" : "Like Someone in Love". Et pourtant, c'est un des rares films dont la forme (et non le scénario), me parait réaliste, dans le sens brute.

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Finit ! A la fin je m'arrête, certain diront qu'il dit moins de connerie, je répondrais deux choses :

Si il avait commencé par cela peut être que ça aurait été plus compréhensible,

Et ca reste confus, des assemblages de choses qui semble se contredire entre elles et avec la vidéo, on comprends plus rien... Et quand on additionne deux-demis vérité, on obtiens pas un fait, on a une grosse demi vérité avec le gros demi mensonge qui va avec.

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C'était horrible, pire que LinktheSun ou le Hussard... Je peux le prouver : qui est capable de résumé sa position dans la video dans son ensemble ? Oui, on ne comprends plus trop ce qu'il veux dire.

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Il utilise les mauvais mots mal définit pour dire des choses péremptoires sans appuis, des choses qu'ils réfutent presque par la suite, horrible.

Plus jamais.

Berk.

SlowCoffee
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le 20 nov. 2023

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