Un joli plumage sans ramage...
Après une première partie qui tente bien poussivement de mettre en place une intrigue, dont le côté alambiqué ne sert qu’à masquer la profonde vacuité, Kounen s’envole à la vitesse Grangé vers son sempiternel trip hallucinatoire sous psychotropes (au vu de sa filmographie, ce garçon a manifestement un petit problème de drogue…). Complètement déboussolés, nous nous baladons à travers le monde entier pour finalement migrer dans l’esprit torturé du pauvre personnage principal, mais sans jamais arriver nulle part.
Il y a cependant une explication à cette succession d’images foutraques et incohérentes, car derrière les ailes à la symétrie très esthétique du réalisateur, se dressent celles de l’effroyable catastrophe culturelle nommée EuropaCorp, qui s’évertue à broyer tout corps et substance (intellectuelle pas illicite) des potentielles œuvres qui tombent dans ses filets. Les pigeons se feront toujours plumer…
http://pecine.wordpress.com/2013/02/15/un-joli-plumage-sans-ramage/