Les filles d'à côté de la plaque
Un gay fofolle en combi latex de muscles, un écrivain loser qui écrit sur de gros livres blancs, un photographe étranger, des gosses sans éducation et trois nymphomanes qui refusent de sortir de l'adolescence, qui piaillent comme des pétasses à l'arrivée de la moindre queue et qui passent leur temps entre les coups d'un soir, des amourettes râtées, leurs névroses de boulot et un rapport au corps moderno-conflictuel (la salle de sport de l'immeuble est toujours occupée), franchement, c'est pas la classe ?
Le tout dans un environnement complètement à la ramasse, aseptisé, où co-habitent des quarantenaires coloc' avec des gosses au milieu, et un environnement extraordinairement bourgeois (des appart' géants, une salle de sport/fitness extraordinaire) sans les inconvénients d'un travail qui prend du temps.
Si on ajoute à ça des dialogues écrits avec les pieds, une mono intrigue repompée à chaque épisode ad nauseam, un jeu d'acteurs d'une médiocrité rarement observée, on obtient la quintessence des séries TF1 de la fin des années 80, début 90.