Un concentré d'histoires abracadabrantes et d'humour nonsensique

Seth MacFarlane (papa de Family Guy mais aussi d'American Dad) aime manier l'humour absurde et jouer sur les stéréotypes pour grossir la stupidité du monde actuel. Avec Family Guy, il a même créé un mode d'écriture à part entière, des scénarii très inventifs au service de gags toujours plus délirants les uns après les autres avec d'innombrables références culturelles.

Notre petite famille les Griffin se compose de Peter le père débile mental qui se met toujours dans des situations les plus absurdes, de Loïs la femme au foyer aimant son mari et ses enfants (sauf Meg, mais tout le monde déteste Meg), de Chris l'adolescent perturbé et obèse comme son père, et donc de Meg la grande sœur au physique et à la personnalité pour le moins "pas facile". Mais les deux personnages qui remportent l'adhésion, c'est d'une part Stewie le bébé diabolique qui prône le matricide (très intelligent, incompris et ignoré) et Brian l'anthropomorphe, le chien le plus humain de la famille (cultivé, sarcastique et intelligent).

La série joue sur un ton beaucoup plus déjanté et nonsensique que ses illustres références, les Simpson et South Park. Elle est aussi très critique envers l’Amérique puritaine. Seth MacFarlane ne manque pas d'ironie et d'autodérision, ce qui fait de Family Guy l'une des séries au record de longévité et dont on ne se lasse jamais.