Les Sopranos, c'est avant tout la genèse de la série télévisée telle
qu'on la connaît aujourd'hui.
Sans ce premier essai des plus réussis, il n'y aurait pas eu de Rome, Mad Men, The Wire, Game of Thrones ou un quelconque Breaking Bad.
Les Sopranos c'est quand le cinéma à décidé de s'inviter dans notre salon, amenant dans ses bagages tous les codes du cinéma Hollywoodien dont la télé se passait volontiers pour des visuels plus simplistes, sans grandes ambitions de production et de réalisation.
La série se présente comme une inoubliable fresque sur la pègre italienne de la fin du 20ème siècle, les dernières heures de la mafia traditionnelle qui était déjà bien moins glorieuse que durant son âge d'or magistralement dépeint par Francis Ford Coppola dans la trilogie du Parrain
On suit l'histoire à travers le quotidien de Anthony Soprano, incroyablement interprété par un des plus grands acteurs du milieu James Gandolfini dans sa lutte de créer un équilibre entre ses deux familles.
La famille. Redéfinie.
Amitiés, trahisons, passion et bousculades. La vie d'un wise guy est remplie de péripéties.
On se prend au jeu et il devient essentiel pour nous de suivre l'histoire de ses personnages terriblement attachants jusqu'à la majestueuse finale qui est une des conclusions les plus réussies tout médias confondus.