Série visionnée en 2013, je me décide d'en écrire une critique 6 ans plus tard, l'inspiration ayant décidé de se manifester un soir de pleine lune printanière.
Les Soprano a été pour moi un bon divertissement et ça s'arrête là. Les saisons se suivent et se ressemblent : un nouveau mafioso un peu bizarre débarque dans l'entourage du héros, Tony Soprano. Plus la saison passe et plus ce nouveau personnage s'avère hostile à Tony, jusqu'à ce que ce dernier en ait sa claque et le bute à la fin de la saison.
Oui, les scénaristes de Desperate Housewives se sont certainement inspirés de cette série.
Le tout est agrémenté des tracas quotidiens de la famille Soprano. Au début, ces intrigues passent comme une lettre à la poste. Puis le drama pour le drama s'installe petit à petit, à tel point qu'à la fin de la série, les scénaristes ne sachant plus quoi inventer, d'autres relents du soap opera apparaissent, au défi de la logique, comme la sempiternelle histoire du personnage qui découvre que sa mère n'est en réalité pas sa mère (gasp!) ou celui qui décide de tomber en dépression histoire d'instaurer le suspens sur son possible suicide.
Bref, plus on avance dans Les Soprano et plus toutes ses ficelles apparaissent, ce qui est bien dommage pour une série qui se veut réaliste.
Je lui mets un bon 6/10 car, malgré sa superficialité, cette série ne sombre pas totalement grâce à son ambiance.
(le 4/10, c'est pour l'algorithme de Sens Critique u know)