Lost, en tant que spectateur, on l'est parfois et c'est sûrement une des forces de la série.
Riche de personnages, d'une mythologie (trop ?) savamment distillée, elle fourmille de détails qui ne demandent à être remarqués que par les plus attentifs. Dans Lost on est en effet peu souvent pris par la main pour en trouver toutes les clés. Au contraire, ce qui est plaisant est de les trouver soit même. On apprécie d'autant plus le voyage que l'on est actif pour le comprendre.
Se démarquant par un système narratif original, c'est également une des séries des années 2000 qui aura beaucoup vécu en dehors de sa diffusion et qui continuera au-delà. Sa conclusion, certes peu satisfaisante, laisse des voiles de mystères, réjouissance pour les plus grands fans de théories, ou dégoût pour les plus cartésiens, ne manquera pas d'alimenter longtemps les échanges entre fans.
J'oublierai :
- le milieu de la saison 2 ;
- certains passages « mélo » ;
- quelques personnages, inutiles, ou tête à claques.
Je retiendrai :
- les échanges de théories et de détails (« Tu as vu Jacob ? », « Je suis sûr que c'est la fumée noire ! », « Mais non il n'est pas mort ! ») ;
- l'île, un personnage à part entière ;
- « Mais bon sang c'est un flashforward ! ».