Voici venir sur Netflix une nouvelle série débarquée du Grand Nord et non, mon coup de coeur n'a rien à voir avec le fait que la production est suédoise ! ^^
Love & Anarchy fait beaucoup parler d'elle et récolte bon nombre d'avis élogieux. Et c'est bien mérité ! Oui, parce que les Scandinaves n'excellent pas que dans les polars glaçants à l'atmosphère givrée ! Dans le registre comédie romantique feelgood un brin lunaire et sacrément irrévérencieuse, la série envoie un gros pavé dans la mare et on attend d'ores et déjà le renouvellement de la série pour une seconde saison tant la première a eu un goût de trop peu...
Déjà, rien que le pitch envoie du rêve :
Sophie est mariée (à un connard), maman, consultante freelance, a un papa qui n'a plus toute sa tête et est tellement stressée (et malheureuse) dans sa vie qu'elle a développé une addiction comme pour beaucoup d'entre nous : le porno sur smartphone et les plaisirs solitaires. Une addiction comme une autre (et bravo d'aborder le thème de la masturbation féminine, encore bien trop tabou dans notre société, mais comme les Nordiques sont peu pudiques et décomplexés ! ;) ).
Elle démarre un nouveau contrat pour une maison d'édition à Stockholm, menacée de faillite si elle ne passe pas à l'ère numérique. Sophie va devoir prendre en main une équipe de bras cassés, le tout dans un joyeux bordel. Surtout quand, tard un soir, elle s'adonne à son addiction préférée au bureau et que Max, un jeune informaticien de la société, la surprend, la filme et la confronte dès le lendemain. Dès lors tout bascule. Démarre aussitôt un étrange jeu ponctué de défis lancés à tour de rôle et destiné à faire sortir Sophie & Max de leur train-train quotidien, ce qui va les interpeller sur leur rapport au bonheur, à la vie, et prendre une ampleur qu'ils n'avaient pas du tout prévu.
8 épisodes de 30 minutes, soit 4h de programme qui s'avalent d'une traite tant il est impossible de lâcher. Frais, pétillant, irrévérencieux, léger mais avec de l'émotion savamment dosée quand il le faut, sexy (il faut avouer que les Suédois.es ne sont pas vilain.e.s à regarder !), très drôle, c'est le genre de programme dont on a cruellement besoin en ce moment. Sans être cul-cul (mais vraiment pas du tout !), on y retrouve tout ce qui fait la particularité de ces fictions nordiques à la Arto Paasilinna ou Jonas Jonasson, avec ce brin de folie douce déjanté mais poétique, absurde mais profond, émouvant mais décomplexé. Un pur régal que je ne peux que vous conseiller !