SAISON 1
Ce kdrama suit 3 couples de la petite et grande bourgeoisie coréenne :
Un couple de trentenaires, jeunes mariés sans enfants
Un couple de quadragénaires, 1 enfant et qui fonctionne dans l’harmonie
Un couple de quinquagénaires, 2 enfants et 31 ans de vie commune
Les 3 femmes travaillent ensemble dans la même émission de radio (la DJ présentatrice, la scénariste et la productrice).
Au premier abord, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes : maris amoureux et prévenants, enfants bien élevés et raisonnables, métiers valorisants et succès dans leurs vies professionnelles.
Et puis, petit à petit, le vernis craque, les couples tanguent et les icebergs apparaissent lentement, les uns après les autres, à l’horizon des titanics que sont ces femmes qui vont se retrouvées ballotées par leurs sentiments et ceux de leurs maris, avec pour certaines avis de grosses tempêtes.
On suit également en parallèle les couples formés par les parents et là aussi, il y a du lourd.
Je préviens, dans ce drama, zéro action, zéro romance (enfin un peu quand même mais côté icebergs), zéro poursuites en voiture et zéro larmes.
Mais perso, je l’ai trouvé très violent psychologiquement : la pression exercée autant sur les femmes que sur les hommes dans la société coréenne (enfin du moins celle décrite dans ce drama) y est décortiquée thème par thème (enfants, origines sociales, apparence physique, patriarcat, etc) et franchement, ça donne pas du tout envie.
Les dialogues sont des dialogues de vie quotidienne, c’est parfois limite « passe moi le sel », mais ils sont ciselés à la perfection et on sent monter la tension derrière les mots anodins échangés qui peuvent finir en répliques cinglantes et assassines.
Les acteurices jeunes et vieux sont tous bons (j’en connaissais certains souvent vus dans des seconds rôles), avec mention spéciale comme d’hab dans les kdramas aux enfants (mais comment font ils pour avoir autant de naturel ?). Je n’ai rien à dire sur l’OST qui n’est vraiment pas la priorité dans ce drama.
En résumé, j’aime beaucoup ce drama, je le conseille à celles et ceux qui ne recherchent pas forcément la castagne et apprécient la lenteur et les joutes verbales.
L’épisode 7 est particulièrement violent avec l’attaque en règle subie par le père du couple quinqua qui se fait dézingué par sa femme et ses enfants, notamment l’inquisitrice en chef, à savoir la fille aînée qui, du haut de ses 18 ans (je crois) n’hésite pas à déverser un torrent de reproches et de haine sur ce père certes fautif mais malgré tout humain, sans lui laisser la moindre chance de se défendre. Et tout ça dans l’atmosphère calme et détendue du salon familial. J’ai rarement vu quelque chose d’aussi violent émotionnellement. J’en tremble encore.