Facile, c’est le mot que j’emploierais pour qualifier cette première partie de Lupin. Pour démarrer, on apprécie facilement un contenu franco-français made in Netflix, pas toujours en réussite sur ce terrain là il faut l’avouer.
Facile à regarder, pour commencer. C’est rythmé, on ne s’ennuie pas, les épisodes sont courts et s’enchaînent vite. On alterne entre scènes courtes et moyennes/longues, les flashbacks sont un peu trop réguliers à mon goût mais rythment les épisodes. On capte notre attention aisément, pas de complexité à comprendre l’intrigue et à se mettre dedans.
Facilité scènaristique ensuite. L’originalité dans le scénario n’est pas de mise, même si le premier épisode le laissait penser.
Un fils qui veut venger son père accusé a tord d’un crime, un homme d’affaire qui a tout le monde dans sa poche, une brigade policière totalement menée à la baguette, un policier obsédé que personne ne prend au sérieux mais qui reste le seul à avoir raison (il est fort à parier que Lupin s’alliera avec lui pour rendre justice)...
De nombreux raccourcis simplistes pour éviter à Lupin de se retrouver face à des situations trop ardues : une fois qu’on l’a accepté, on se laisse prendre au jeu et le rythme de la série fait le reste.
Facilité dans le jeu d’acteur pour terminer.
La simplicité d’Omar Sy a interpréter ce rôle est à louer. Il se glisse presque parfaitement dans ce héros, même si je le trouve justement trop simple dans certaines scènes, qui mériteraient plus de profondeur et d’intensité dans l’interprétation.
Facilité dans l’interprétation autour du héros. Compte tenu du peu d’importance donnée au reste des personnages et de l’aura d’Omar, on peut comprendre que les acteurs ne se sentent pas plus impliqués dans la série et que le casting donne globalement l’impression d’être raté.
La deuxième partie réservera certainement son lot de surprises. Personnellement je serai là pour la suite, et c’est bien là l’important d’une série, susciter de l’engouement autour d’un univers!