L'Avventura
Fait étrange concernant Lupin III, le personnage connait un succès bien plus retentissant en Italie qu’en France, patrie dont il est pourtant originaire. Tandis qu’au Japon, sa popularité ne se...
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le 11 avr. 2016
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Le quintet (ben oui, n'oubliez pas Zenigata, la pièce maîtresse !) est de retour.
Quelle réussite à tous points de vue, cette série. Ce n'est certainement pas un hasard si Lupin revient ici en Italie, plus précisément à San Marin (et les décors sont ceux de la réalité). C'est renouer avec l'ambiance de Cagliostro, c'est nager dans le romanesque, la romance, l'amour. C'est aussi flatter une des communautés de fans de Lupin les plus actives hors du Japon.
Avec ici un twist, qui était un peu acrobatique : le premier épisode commence sur le mariage de Lupin... avec une milliardaire mannequin multi-classée, Rebecca Rosselini, et son fidèle majordome. Une concurrente sérieuse à Fujiko (même si elles ne jouent pas dans les mêmes catégories). A noter ici que l'antagoniste principal est le MI6, doté de moyens dignes de la CIA des années 1950-70. et un personnage original, Nix, doté de capacités de localisation par le son et d'accélération du pouls.
Chaque épisode est un exercice de style parfaitement dosé, avec un point de départ qui semble cliché à mourir (celui sur l'auberge maudite, celui au lycée ou celui sur les zombies partaient vraiment très mal), mais qui offre toujours de belles surprises et morceaux de bravoure. A noter que les gadgets sont assez sobres ici, le plus récurrent étant la montre lance-grappin.
Beaucoup d'épisodes sont des stand-alone, certains centrés sur un membre du groupe. Il y a une trame principale peu intéressante autour d'un clone de Léonard de Vinci. Disons que ces épisodes permettent surtout aux graphistes de lâcher la bride.
L'animation est satisfaisante (le générique est vraiment jouissif), même si on sent dans les deux derniers épisodes que le budget était cramé (sérieusement, le nombre de plans fixes dans l'avant-dernier est honteux). Les prouesses de nos héros reposent souvent davantage sur leur ruse que sur le forçage, et j'aime particulièrement cela. A noter la réticence de nos héros à passer aux smartphones : ils font vraiment office de dinosaures.
Il y a quelques petits passages à vide (l'épisode "loup-garou") mais il y a aussi des épisodes mémorables (celui sur le jour de congé de Lupin avec le chien). L'enjeu de la relation avec Rebecca tourne un peu en rond sur la fin : il était temps de changer de pays.
Toutes les scènes avec la Fiat 500 sont parfaitement réussies : contrat rempli.
Cette série fait une belle synthèse des différentes directions de la série, à l'image de la veste bleue, équidistante de la veste verte (plus sombre) et de la veste rouge (plus légère). Il y a des morts, les personnages ne sont pas des anges, mais globalement l'ambiance reste romantico-insouciante.
Encore !
Créée
le 1 nov. 2024
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