Ça a été un peu dur de rentrer dans cette série. Pas d’action, une description d’une tradition japonaise un peu obscure pour moi, les relations entre les personnages frôlent la mièvrerie.
Pourtant, il y a pleins de belles choses à découvrir si on s’accroche un tout petit peu.
C’est avant-tout une ambiance rendue par les décors (principalement des scènes d’intérieur) et le jeu des acteurs. L’image est extrêmement soignées. Tout est caressé par une caméra présente mais qui se fait oublier. Les plans sur les visages maquillés sont envoutants. Le rythme est scandé par les scènes de cuisine en gros plan qui donne une respiration dans le récit et replace toujours le duo makanai vs maiko comme le pilier de la narration.
La trame de la narration ne se voit pas tout de suite, il faut prendre son temps, apprivoiser les personnages, se familiariser avec les noms des coutumes en japonais.
Le ton est surprenant : dans un monde que l’on sait très traditionnel, et avec le sérieux que l’on prête à la culture japonaise, on s’attend a des moments un peu trop formels mais, en fait, l’humour et le quotidien sont bien présent. Au sujet de l’humour, les 3 derniers épisodes montre l’interprétation très personnelle que font les maikos des films de zombies à la Romero; c’est à la fois désopilant et beau.