On a un excellent début : L'héroïne est non seulement au centre du récit (avec le héros qui fait presque figure de personnage secondaire), mais en plus c'est elle le cerveau de l'histoire.
Dans les animés de thème fantastique ou Isekaï (très majoritairement des shônen), les rares personnages féminins sont plutôt des combattantes, et ici c'est la tête pensante qui nous fait tout un développement sur le libéralisme (je n'ai jamais vu ça et... c'est super !).
Evidemment, c'était trop beau pour être vrai.
Encore et toujours là, en avant-première, le fan service... avec ses pastèques qui lui servent de poitrine,
et bien sûr, les éternelles réflexions misogynes qui m'ont fait lâcher un "Oh non..."
Le héros, bien stupide (ça ça ne change pas), sort au calme un petit "tu es une femme, tu es faible, qui plus est" alors que c'est le roi démon... et une attitude d'acceptation de celle-ci ??
Et puis bien sûr elle est amoureuse du héros, elle veut "qu'il soit son maître"... olala
Soyons clair, je n'ai rien contre les ecchis, et le masculinisme n'a alors pas trop d'importance à mes yeux du moment que c'est bien drôle, vu que ça reste des animés bas de gamme. En revanche, on ne peux pas commencer une histoire avec une trame sérieuse comme celle-ci et mélanger ça avec du fans service, avec clichés et blagues faciles.
Moi ça me donne l'impression qu'on m'attire dans le piège de l'animé "c'est pas ce que tu crois, je t'ai bien eu ! Mais maintenant que tu es à l'épisode 2, tu vas vouloir aller au bout *bruit de pastèques qui s'entrechoquent*