Obama le superhéros

Bon deux épisodes de disponibles que j'ai regardés, pas sûr que je tienne le troisième réglementaire pour me faire un avis. Ça dégouline de politiquement correct ce qui fait que c'est complètement irregardable.

D'abord il y a la partie qui se passe il y a une dizaine d'années avant l'arrivée d'Obama le sauveur du monde, pour l'acquisition des super pouvoirs.
Ca commence avec la pauvre famille noire au grand coeur dont le grand frère veut pas faire de conneries et fait rentrer le petit frère pour qu'il ne traîne pas dans les rues. Sauf que le petit frère conscient de la réputation de rue de son grand frère décide de voler à sa place, le grand frère le découvre décide de rendre l'objet volé et hasard du scénario la police arrive, le grand frère prend à cause du petit et se fait descendre par un flic ... homme blanc et roux, forcément. Qui bien sûr sera protégé par sa hiérarchie d'hommes blancs, forcément.
De l'autre côté il y a la famille de la fille, blanche et de la classe moyenne supérieure, le gentil papa qui doit en plus de son job assurer le rôle de chauffeur pour sa fille qui fait de la danse (la pression du patriarcat) et des arts martiaux (le début de l'émancipation féministe face au joug des chromosomes Y) parce que la mère c'est une junkie à cause de son addiction aux painkillers initialement sur prescriptions médicales.
Et vient l'incident fantastique qui leur donne des pouvoirs dans lequel le père et le frère meurent indirectement. Et le petit noir sauve la fille blanche et blonde de la noyade. Forcément dans ce sens.

Et nous voilà désormais dans la partie de notre temps, la fille blanche est devenue une voleuse SDF qui vit dans une église blanche abandonnée, le garçon noir est devenu un fils de bonne famille friquée dans une école privée religieuse avec une église de minorités bondée. Enfin disons plutôt que son école est composée de gentil "racisés" et de méchants blancs qui le tabassent parce qu'il était "différent" et s'est comporté différemment du reste du groupe. Bref c'est le fantasme de l'Amérique post Obama avec son super pouvoir où les blancs sont devenus les noirs et les noirs les blancs.
La fille donc est devenue voleuse, elle fait la pute auprès de riches mecs méchants -comprendre blancs- afin de les droguer et de piquer leurs affaires, comme ça fait d'elle la méchante voleuse, on construit les spoliés de manière à ce qu'ils soient plus détestables encore, ce sont des mecs qui s'attendent à coucher si ils ont payé un verre et qui la tripotent -ce qui signifie donc violer dans le politiquement correct américain actuel- si ils la rechopent après le vol. Sa mère blanche elle aussi fait la pute avec des avocats pour se payer sa came et / ou relancer des procédures en appel pour la réhabilitation de son mari disparu.
Et puis un jour à l'occasion d'un feu de camp la louloute blanche essaye de piquer son portefeuille à notre "premier de la classe" noir -et évidemment pas l'inverse ça serait revivre quatre siècles de ségrégation- et ça déclenche une réaction de superpouvoir, la blanche a une dague lumineuse blanche qui lui sort du bras, le noir peut se cacher sous une forme de pénombre noire.
Plus tard la blonde utilisera sa dague pour tuer son "violeur", mais c'est pas grave c'était un méchant, l'affaire Weinstein est passée par là. Ce meurtre sera enquêté par une femme flic -donc gentille compétente et intègre- alors que tous les flics qu'on avait vu jusque là étaient des hommes. Et l'autre utilisera son pouvoir pour se sauver du meurtrier de son frère à qui il essayait de faire la peau -et pas l'inverse hein, la peur a changé de camp- mais c'est lui la victime hein.

Voilà, juste l'impression de voir un tract politique démocrate.

edit :
Voilà j'ai vu le troisième épisode, parce que quand on se met des principes soi même c'est bien de les respecter, c'est le sens kantien de la liberté.
On continue sur la même lancée, la fliquette a compris tout de suite que la fille qui a planté le gars, drogué le gars et volé le gars est la "victime" parce que qu'on l'a tripoté contre un mur. Et bien sûr le méchant flic homme blanc vient lui indiquer qu'il faut regarder ailleurs que l'affaire est bouclée et puis qu'elle lui doit de la bière pour ça, mais pas une sale pisse de hipster. Une fois l'affaire classée elle rencontre la blonde qui lui avoue à moitié les choses et la fliquette lui dit qu'elle a bien compris qu'elle était la victime (sic) parce que maintenant seul le crime contre l'humanité peut prétendre rivaliser avec le touche minou.
L'homme blanc avocat qui tire la mère de la blonde est un ivrogne qui s'écroule dans les fauteuils en peignoir sans avoir la force de rejoindre un lit. Et le premier de la classe rencontre les racines et la famille de sa gentille copine de classe -noire donc- qui baignent dans du vaudou. Et ce vaudou sera prétexte à des expériences oniriques métaphoriques qui montrera aux deux héros que l'autre peut l'aider à surmonter ses traumatismes. Enfin un truc qui est autre chose que de la propagande post Obama et post Weinstein !