Dieu que c'est nul.
Les acteurs corrects sont morts à la fin du 1er volet. Il n'y a plus d'histoire de labyrinthe en dehors du titre, la trame est la plus décousue, ridicule et incohérente qu'il m'ait été donné de voir pour un film US.
L'objet du premier était d'enfermer des gens dans un labyrinthe pour qu'ils y développent des résistances à une maladie "la braise". Et ceux qui en sont sortis sont les résistants. Sauf qu'en fait non, vu qu'ils ne sont toujours pas immunisés dans le 2(cf le Paki), et qu'ils n'ont pas vraiment été mis en contact avec le virus dans le labyrinthe dans le 1(seuls ceux qui restaient la nuit dans le labyrinthe étaient en contact avec les griffeurs porteurs de la maladie) et que le remède est arrivé comme par enchantement dans le premier épisode par l'ascenseur. Bref l'adapatation du livre dans le premier épisode était tellement mal respectueuse du sens de l'intrigue qu'on se demandait comme ils allaient faire tenir ça debout dans le deuxième. La réponse est bien simple : ils n'essayent même pas.
C'est bourré d'incohérences grossières, de scènes WTF (une boîte de nuit à 100m d'un nid de zombies, un centre commercial dans le désert rempli de zombies qui attendent que le courant soit remis pour se manifester, un camp de rebelle pour les immunisés qui auraient pu s'échapper dont l'activité consiste à abattre tous les gens s'en approchant pour y trouver refuge, une scène de culture d'alien en bocaux totalement grauite, une arrivée au camp des rebelles en hélico pour récupérer les -chers- immunisés sains et saufs où on commence par arroser la zone avec des roquettes....), d'erreurs de continuité (que pourtant je ne remarque habituellement pas) en particulier jour / nuit, de ficelles scénaristiques grossières (la fille arrivée au camp des rebelles contaminée doit être abattue parce qu'ils n'ont pas de soins, mais en fait comme le héros supplie qu'on ne le fasse pas et bien on la soigne). J'ai lu la critique du film sur le blog unodieuxconnard, et c'est tout à fait ce qu'il m'est passé par la tête en voyant le film, sans forcer le trait.