C'est pas humain de se faire du mal comme ça!

Episodes 1 et 2 uniquement

Ras le bol des supers héros!
Quoi? Ils diffusent en avant première sur écrans imax le premiers épisodes d’une série avec Iwan Rehon en rôle principal?
Ah oui? Ce sont des nouveaux supers héros? Jamais vus (ou presque) à l’écran?
Bon allez on leur donne leur chance, faisons preuve d’humanité là où le titre ne nous en promet pas. (je suis un bon pigeon quand même - ma carte d’abonnement au ciné m’aide à entretenir le nivellement par le bas de ma culture déjà peu glorieuse).

Il suffit de quelques images pour comprendre qu’il faudra repasser un autre jour pour pouvoir crier au chef d’oeuvre.
La première scène est une course poursuite qui se joue comme 90% des courses poursuites qui se veulent classe en 2017: au ralentis.
Les gars faut arrêter avec ça, ça ne fait mouche que quand c’est bien fait, le reste du temps ça met en lumière votre manque d’inspiration.
On arrive juste après dans la cité des inhumans, bien planquée sur la Lune (pourquoi pas après tout?).
Les décors et les costumes ne sont clairement pas pensés pour convaincre qui que ce soit, et pour le coup l’écran imax renforce peut-être l’aspect factice de l’univers. En très grand écran on distingue bien les matières et on peut encore mieux de rendre compte de la piètre qualité des tissus utilisés
Et là on comprend qu’on va souffrir..
Faut pas déconner: on veut bien gober que les inhumans existent, mais on veut qu’ils prennent corps dans un environnement auquel on pourrait croire: science fiction certes mais avec un peu de consistance s’il vous plait.

L’impression d’être face à une série au rabais devient une certitude quand on commence à faire le tour des personnages principaux.
Iwan Rehon est un cas à part: connaissant et aimant déjà l’acteur, on a du mal à savoir si on préfère son personnage parce qu’il sort du lot, parce qu’il est bien interprété, ou simplement parce qu’on aime l’acteur.
Les autres ne bénéficient pas de la même présomption et on doit se contenter de prendre ce qu’on nous propose: des personnages à l’image des costumes dont on les a affublés: cheaps.

S’il y a une chose qu’on ne peut pas reprocher à la série, c’est son manque d’homogénéité, parce que même le scénario et les dialogues sont au diapason du reste: paresseux.

Difficile de trouver quoi que ce soit de positif dans ce démarrage. La diffusion sur écran géants devait offrir à la série une large publicité, elle devra se contenter de mauvais retours.
Sans cette surexposition on aurait pu se dire qu’il fallait laisser aux personnages la chance d’évoluer, mais ça fait mal de penser que ces 2 premiers épisodes ont été pensés “en grand” et d’imaginer ce que vont donner les suivants s’ils n’ont pas bénéficié du même “soin”.

Pour un lancement en grande pompe, on peut dire qu’on a surtout vu des pieds se prendre dans le tapis.
N’empêche que par principe, et parce qu’il ne faut pas juger sur un échantillon, je pense me pencher sur la suite des épisodes quand ils seront disponibles, avec la quasi certitude que je ne pars pas pour une série de 50 saisons.

[j'aime pas noter les séries après 2 épisodes en général mais je viendrais modifier ma note si jamais je voyais une évolution par la suite... l'espoir fait vivre].