Troisième personnage, développé par NetFlix, issu du rooster de la "maison des idées" (comme certains aiment l'appeler...) , Luke Cage est le premier super héros de type afro-américain possédant le rôle titre, au sein de l'univers actuel Marvel Studios.
Si je prends le temps de souligner la couleur de peau du personnage incarné par Mike Colter, c'est tout simplement parc que ça a été le leitmotiv pour créer, et recréer ici pour la télévision, Power Man: le super héros black, évoluant dans un univers black, s'adressant majoritairement aux blacks !
Et sur ce coup, tout va dans ce sens, et ce n'est pas un mal.
On y retrouve tous les codes qui ont fait la légende de la Blaxploitation durant les seventies:
Un anti-héros (rappelant Shaft, la base), des méchants très méchants et se sentant intouchables, et une galerie de personnages secondaires aux rôles bien définis (Pop, Zip, Turk pour ne citer qu'eux).
La musique tient une place importante, on retrouve tout au long de la saison des classiques de la musique afro-américaine et des guests en tout genre:
Raphael Saadiq, Faith Evans, Charles Bradley, Jidenna, The Delfonics, Method Man, Sharon Jones & The Dap-Kings.
Des références au comics et à son apparence originelle.
une série fait en finesse, tout dans le détail, et la qualité de l'écriture et de la réalisation, comme nous en a déjà proposé auparavant Netflix.
Une série superhéroique que l'on peut proposé aux plus récalcitrants du genre, Luke Cage n'est pas à mettre dans la même cage (désolé) que les productions ABC ou CW, lowcost et réalisées sans goût.
MISE A JOUR SAISON 2: Dommage que les défauts répétés des autres séries Netflix/Marvel et de la précédente saison, n'ont pas été effacé, trop d'épisodes, des intrigues étiolées dans un format de 13 épisodes d'une moyenne d'1h... c'est beaucoup trop long et lent inutilement.