Il s'agit de la 4ème collaboration entre Spielberg et Tom hanks après "...Le soldat Ryan". Il convient donc de parler de trilogie "Band of Brothers" (Frères d'armes) et "The Pacific" (Band of Brothers : L'Enfer du Pacifique) et "Masters of the air".
Les thèmes abordés, la forme et le fond restent sensiblement les mêmes, le contexte change.
Ici, vous êtes en compagnie du 100ème groupe de bombardement basé en Angleterre en 1943.
Les hommes qui composent cette base aérienne sont tous de jeunes américains idéalistes qui, comme dans les saisons précédentes, sont donné en pâture à ARES afin de mettre fin au pacte tripartite (Japon, Allemagne et Italie). Durant ces 8 épisodes, et contrairement aux saisons précédentes, leur objectif est la destruction des installations nazies, dégâts collatéraux ou pas.
La production fleure bon l'Amérique à travers ces personnages issus de tous les États, l'ensemble des ingrédients de la réalisation (lumière, couleur, décor et...musique). Nous sommes dans une grosse production dont Spielberg a imposé le cahier des charges. A tel point qu'on pourrait croire qu'il s'est également investi dans la réalisation. Ce n'est pas le cas, semble-t-il, ni même dans le scénario, signé John Orloff, mais un style s'impose.
Vous suivrez donc les aventures de ces très jeunes, pilotes, navigateurs et de leurs camarades qui forment une vraie équipe dans ces bombardiers et en dehors.
Le plus frappant, même si c'est de notoriété publique, c'est le pourcentage minime de chances de survie de ces hommes, une véritable hécatombe. D'autres part, la série est vraiment très précise sur l'organisation, les conditions et la technique à bord de ces engins volants, comme rarement et ça reste bluffant.
On pourra, bien évidemment, se poser la question de l'état d'esprit de ces hommes qui, dans ce contexte atroce, restent ces héros sans défaut, patriotiques et fatalistes. On peut également regretter des situations et des dialogues parfois cousus de fil blanc ou une vision parfois trop manichéenne de la guerre. Mais nous la suivons à travers les yeux de ces jeunes sacrifiés utopistes, ça peut dont être logique. Respectons leur sacrifice, ils montent au ciel pour y trouver l'enfer.