Mawaru Penguindrum, c'est l'aboutissement ultime, c'est ce qui nous permet de mûrir nos convictions. Une poésie horrifique nihiliste pleine de psychologie, de philosophie et de métaphysique. Un road-trip halluciné qui passe en revue la société et les humains, l'Univers et Dieu. « En essayant de transcender leur vie, chacun des personnages est amené à poursuivre un but qui leur est inestimable, à regarder au-delà des frontières qui limitent l'existence humaine, et même à les franchir. C'est ce qui rend les grandes vertus et les grands vices, la création et la destruction, si excitants, si attirants. »
Mawaru Penguindrum, ça m'a pris aux tripes, c'était choquant, c'était dégoûtant. J'en ai été ému, j'en ai vomi, j'en ai pleuré. Mais tout ça ne serait rien sans la pureté et la bonté d'amours sincères et profonds. Car on y rit de bon cœur, on s'y sent bien, et on apprécie le moindre moment de plaisir que ce monde peut offrir. Puis on y souffre de tous les maux, chargé de regrets consumés de bien plus de feux qu'on ne pourrait supporter.
Prenons le métro ensemble. Partageons une pomme ensemble. Et si tu veux détruire le monde, nous le détruirons ensemble. Si tu veux mourir, mourrons ensemble. Dans un ultime instant d'hésitation et de chagrin, laisse notre amour te guider.
Merci pour cette écharpe que tu m'a jadis offerte, maintenant je n'ai plus froid au cou. Merci pour cet amour que tu m'a jadis offert, maintenant je n'ai plus froid au cœur. Adieu, et je t'aime.