Alors Bakemonogatari, de quoi ça parle ? Ça nous raconte 5 histoires, chacune en rapport avec une « fille ayant perdu une partie de son humanité ». En gros, c'est comme les mutants dans X-Men ? Nai nai nai, c'est bien moins mauvais. Est-ce pour autant un bon anime ou un anime que je conseille ? Nai nai nai, à moins que vous vouliez voir comment on fait pour privilégier la mise en scène au détriment du scénario. Parce qu'avant tout, Bakemonogatari, c'est une mise en scène qui t'arrache les yeux, des couleurs qui restent ancrées dans ta rétine. Ensuite, quand on a fini d'admirer le graphique de Bakemonogatari, on peut y voir comment les différentes histoires et différents personnages sont abordés. Parce qu'en réalité, Bakemonogatari, ça nous parle de cette chose qu'on n'a qu'une fois : notre jeunesse.
Les personnes fortes, ça n'existe pas. Esseulé, personne ne parvient à rien. Les problèmes s'accumulent. On pense que demain, on pourra s'excuser. Mais demain n'arrive jamais. Sur le chemin que nous parcourons pour retrouver ce qui nous sont chers, nous nous sommes perdus depuis bien longtemps. Nous maudissons tous ceux qui nous empêche d'avoir notre vie rêvée. Mais la seule personne à blâmer est nous-mêmes. Jeter la faute sur les autres, c'est plus facile que d'admettre ses propres erreurs. Trop de jalousie vient assombrir nos jugements. Nous voulons simplement aimer et nous faire aimer. Mais c'est d'haine que se finissent toujours les histoires. Alors peut-être qu'un jour, un ange viendra pour nous sauver. Sera-ce Dieu ? Non, ce sera Araragi Koyomi, un siscon lolicon.
Bakemonogatari, c'est une dissertation sur le comportement humain. Simplement dommage que l'histoire n'avance qu'ux épisodes qui bouclent une histoire (ep 2, 5, 8, 10 15). Du coup, les autres épisodes (1, 3, 4, 6, 7, 9, 11, 13, 14), ça tourne autour du pot, ça n'avance pas, c'est lent, la mise en scène est privilégier sur le scénario. (PMMM c'était tellement mieux)