Cadre: un lycée pour jeunes privilégiés à Séoul, une nouvelle professeur de mathématiques - qui est une sainte déguisée- un jeune prodige des mathématiques en proie à la dépression. La jeune prof, qui n'a aucun ego et qui veut le bien de ses élèves malgré eux, aide le jeune homme à retrouver son goût et son plaisir entre algèbre et trigonométrie, et ça marche si bien que les autres en deviennent jaloux et agissent de telle manière que nos deux héros vont vivre des moments très difficiles.
La directrice de ce lycée, Noh Jeong-ah (Jin Kyung) est un personnage shakespearien proche du Iago d'Othello. Elle est admirablement machiavélique et Jin Kyung pose parfaitement le personnage: c'est de loin le rôle le plus intéressant de la série. On se prend aussi à envier les amoureux des mathématiques et leur manière de voir, dans le paysage, équations, éléments de trigonométrie et dessins géométriques auxquels on ne comprend rien mais c'est beau.
C'est aussi l'histoire d'une vengeance, moins baroque que Glory, plus intime et plus sentimentale, sur fond de corruption des nantis qui, bien sûr, sont prêts à vendre leur âme pour que leurs enfants gâtés réussissent, et ils ne la vendent pas qu'une fois. En dépit des côtés caricaturaux ( les bons sont trop bons, les méchants idem) c'est une série très agréable à regarder qui même, parfois, fait réfléchir.