急に抱っこして、超可愛かった。

Série à concept du genre cinq filles trop kawaii かわいい viennent, sans raison, mais suite à une "invitation" mystérieuse habiter chez un certain Shin, romancier à la ramasse et lui file un loyer d'un million de Yen (genre 8000 de nos euros). Les filles sont jeunes et jolies selon des stéréotypes japonais éculés du type l'incontournable écolière en costume traditionnel (que les pervs se rassurent elle enfilera un kimono et on verra sa petite culotte blanche..)

Mon Dieu mais où les créateurs du show ont pu trouver un si brillant concept ? Ben, même si je n'ai plus la télé depuis, pff, fort longtemps, je ne peux que voir la version fictionnelle d'une téléréalité de base... (voire Terrace House, sur Netflix aussi)...
Donc concept, pas si fou, mais on y reviendra.

Pendant quelques épisodes, personne n'a l'air de s'offusquer de quoi que ce soit, (ça fait pourtant six mois que le concept existe et qu'ils vivent ensemble...) et malgré quelques mystères genre le fax, le père meurtrier de Shin et la vague personnalité des filles... L'intérêt se maintient par une sorte d’érotisme ultra light qui font que quasiment toutes les filles sont amoureuses/attirées par Shin et qu'elles désirent coucher avec lui (mais plus tard) ou prendre leur bain avec lui...
Je ne sais pas si c'est vraiment la culture japonaise ou ce qu'il résulte de l'exportation d'un aspect tronqué de la culture japonaise, mais l'ultra masculinisme règne en maître à nouveau dans cette production (femmes soumises, ados amoureuses, etc. versus mec timide mais libidineux).

Ceux qui ont une connaissance du japon, pourrons m'éclairer dans les commentaires ?

Ensuite, le second acte se décide à alimenter l'intrigue en mode dix petits nègres pour rien divulguer (de l'anglais spoil) je tairais les événements. Juste à savoir qu'ils sont sans gros impact vu l'interprétation des protagonistes modèle spectacle de fin d’année de cm2 et la mise en scène sommaire du show.

Enfin comme tout scenario à concept arrive la résolution de tout ce bazar et le "grand méchant" prend le temps d’annoncer dans un long monologue son plan diabolique ridicule et complexe dont personne ne saisira jamais l'intérêt puisqu'il existe que comme prétexte à cette série.
On s'en fout.
Prenons un mystère tiers, le fax. Des fax menaçant arrivent de manière régulière dans l'appartement, sans que personne ne s'inquiète de l'expéditeur mais personne ne pense à éteindre la machine et ils l’alimentent encore en papier vierge sans raison. Le méchant confondu, il dit juste qu'il va arrêter, c'est tout.

Pour parachever la série chacun des personnages parlent en ponctuant chaque phrase d'un long silence pour faire croire qu'il s'agit d'une sentence définitive limite citation édifiante. La palme revenant à notre héro ((Yojiro Noda) qui doit tourner sous limite overdose de Xanax tant il est mou, inexpressif et qu'il pourrait faire un magnifique zombie dans Walking Dead.

Voilà.