C'est vite soporifique de suivre les mésaventures d'un « dieu » déguisé en cosplay Emo, avec coupe gel coiffant effet mouillé, qui ne fait que murmurer gravement super lentement modèle dictée de collège qui vient de passer un siècle dans un aquarium et dont la principale préoccupation semble être de récupérer trois mcguffin trop magiques dont on ignore l’usage, mais dont l’enjeu semble être de reconstruire le parc Disney en CGI qui lui tient lieu de demeure et vaguement de sauver le monde dont rien, mais alors rien ne montre qu’il semble en danger.
(Gros bâillement, avec glotte visible)
Ce goth inexpressif, sous fortes doses de Xanax, va rencontrer très lentement, diverses personnes, enfin personnages-fonctions dont on saisit jamais trop l’importance dans le récit, comme par exemple Abel et Caïn, sorte de « comic relief » qui sous-loue une parcelle de terre dans le coin, qui ont pour gag récurent que l’un tue l’autre, mais il est assez stupide pour creuser une tombe fraiche à chaque fois, plutôt que recycler la vide… Lucifer, interprétée par une secrétaire de mairie en préretraite qui aime jouer à des jeux style "Mon papa, il est plus fort que Hulk" "Non, le mien il est plus fort que..." et de perdre de surcroit à ce challenge adolescent…
(Frottement des yeux avec les paumes)
L’antagoniste trop mystérieux, sorte de Ryan Gosling discount, est campé par une sorte de tueur peroxydé qui fomente des plans trop machiavéliques sans tenir l’audience au courant, donc on s’en fout aussi de lui.
Et auss……………….Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz