La roche tarpéienne succède toujours au capitole des souris
"Minus et Cortex" est un cartoon très classique à première vue. Un couple de personnages récurrents, une base de scénario toujours strictement identique, un format court...
Mais contrairement à d'autres paires célèbres, le couple de "Minus et Cortex" ne s'oppose pas, ils sont alliés dans un but commun. Et ce but commun n'est ni plus ni moins que la conquête du monde. Pas d'attraper un Bip Bip, une souris, ou un pigeon voyageur. Non, carrément attraper le monde. Niveau grandiloquence, ça se pose là. Et c'est là tout le sel de cette série. D'une part parce qu'au niveau de la créativité scénaristique, tout ou presque est permis, mais surtout parce qu'une entité sournoise, que dis-je un troisième personnage se révèle, tapi dans l'ombre mais parvenant toujours à ses fins : le destin.
Le destin. Cet enfant de catin qui toujours contrecarre les projets parfaitement huilés de cet improbable tandem de souris de laboratoires. On peut toujours accuser Minus de maladresse, mais ne nous y trompons pas, c'est bien le destin le grand vilain de ce cartoon.
L'air de rien, c'est un méchant de grande classe.