Melon fucker!

Ceci est une mise en garde: Misfits, c'est contagieux.

Pour que ma critique soit un peu plus constructive, je préciserai tout d'abord que, n'ayant pas vu Heroes, j'ai dû partir avec quelques a priori en moins (au vu des quelques autres avis que j'ai parcouru ici).
Avis à ceux qui hésitaient encore à prendre le temps de visionner les 13 épisodes sortis à ce jour, sachez que pour deux saisons, 585 minutes (si je ne me trompe pas) peuvent paraître courtes, mais elles en sont d'autant plus intenses.

L'image est esthétiquement belle: effets de flou/netteté au sein d'un même plan pour souligner l'intensité d'une séquence, couleur finement retravaillée (on reconnaît là une parenté avec la série Skins dont j'avais déjà apprécié ce détail), trucages contrôlés et relevant assez du second degré pour que la série y trouve sa singularité et gagne en légèreté...

Côté personnages, leur particularité surnaturelle est intimement connectée à leur caractère, leur mode de vie, et c'est plus qu'appréciable. Ils restent différents les uns des autres, mais sont si liés que tous sont indispensables au déploiement de l'histoire et aux jonctions qui se font au fur et à mesure des épisodes, en fonction des éléments-clés de l'intrigue. Les divergences qui existent entre ces anti-héros sont à l'origine de beaucoup de scènes humoristiques qui font de Misfits une série à ne surtout pas manquer!

A voir version originale (sous-titrée ou non) exclusivement! Beaucoup de gags anglais me paraissent intraduisibles et leur mauvaise compréhension nuirait à l'appréciation de la série.

Enjoy! :)