Série qui raconte le parcours de Jeffrey Dahmer de son enfance jusqu’à son assassinat en prison le 28 novembre 1994.
Il n’y a pas de fausse note (historiquement parlant) et l’interprétation est très honorable
Evan Peters interprète Dahmer de façon très juste.
Acteur que je ne connaissais pas plus que ça (euphémisme) puisque c’est en lisant sa bio que j’ai réalisé l’avoir vu dans la série Mare of Easttown mais j’avoue n’en conserver aucun souvenir).
Enfant plus que perturbé par le divorce de ses parents qui ne s’occuperont pas de lui, il en résultera surtout une peur panique, incontrlable, de l’abandon.
Je n'écris pas bien entendu que ses perversions telles que la nécrophilie et le cannibalisme ont des circonstances atténuantes, n'exagérons rien, mais il essaie de lutter, contre son homosexualité aussi, sans jamais y parvenir.
A la différence de bon nombre de sérial killers, il ne torturait pas.
Dennis Rader (BTK) est un cas encore plus troublant et dérangeant que J. Dahmer.
Pour ceux qui ont entendu la dernière interview de J.Dahmer, il dit lui même ”qu'il ne haïssait pas ses victimes et ne désirait pas leur faire du mal" :
"Je n'étais pas intéressé par la torture. Tout ce que je voulais , c'était que ce soit rapide et sans douleur pour eux ... Et après , j'avais le contrôle total sur eux, alors je n'avais pas à m'inquiéter du fait qu'ils pourraient partir le lendemain matin et je pouvais réaliser mes fantasmes".
En fait il consommait ses victimes pour qu'elles fassent à jamais partie de lui , qu'elles soient en lui . Traumatisé par le divorce de ses parents, dont aucun des deux en plus ne voulait la garde, ce qu’il cherchait réellement c'était de la compagnie, ne pas se retrouver seul. Il voulait que ces jeunes hommes ne l'abandonnent pas.
Je note avec seulement la moyenne étant donné que je suis allée jusqu'au bout assez péniblement car les 10 épisodes, à mon gout, aurait pu tre ramenés à 6 ou 7 si toutes les scènes dispensables avaient été supprimées.