J’ai adoré la série au point de la dévorer en deux jour. On retrouve définitivement tout le talent de Ryan Murphy, son travail de recherches, la justesse et l’originalité dans l’écriture sans oublier certain Clin d’œil à l’esthétique de AHS. Les acteurs sont formidable, Evan Peters toujours aussi bon rien a dire. Mais alors ma plus grande surprise a été Richard Jenkins qui joue un père torturé, emprisonné dans des schémas archétype du mâle blanc américain, essayant comme il peut de gérer l’éducation de son fils, un personnage des plus humain qu’il soit comme j’en est rarement vu à l’écran, loin du modèle binaire entre le bien et le mal. Ryan Murphis n’est pas la pour peindre le portrait d’un monstre. Il nous plonge dans l’histoire d’un être humain, dans ses nuances, dans ce qu’il a de plus sombre, dans ses fétiches, dans ses faiblesse, dans son horreur et son macabre. La série nous ramène régulièrement à nous poser la question, pourquoi? Qu’est-ce qui peut pousser un être humain à commettre l’impensable?