Infos générales:
Genre- Shojo, romance, comédie
Studio- Doga Kobo (Myself;Yourself, 11 eyes, Plastic Memories, Himouto Umaru-chan, Hidan no Aria AA)
Épisodes- 12 épisodes
Diffusion- 2014
Musique- Yukari Hashimoto (Toradora! Golden Time) & media Factory
Résumé- Chiyo Sakura avoue son amour à Nozaki, sauf que ça ne se passe pas comme elle l'espérait. En revanche, elle apprend que ce dernier est mangaka et dessine un de ces shojos préféré. Il décide de l'embaucher car il manque d'assistants.
Opening-Ending: Ce que je retiens de l'opening : EXPLOSION DE LA MASCOTTE !!!!!!!!!!!!!! Sinon la musique est cool sans plus ! L'ending... de large plan fixe sur Chiyo mais j'aime bien la musique, mais en général on le passe pour mater la suite.
Mon avis: Si après cette chronique vous n'avez toujours pas regardé cet anime, je vous renie... Nan je déconne (ou pas). Sérieusement, je ne sais pas comment des gens ne peuvent pas aimer ce manga.
Bon qu'est-ce que GSNK ? Pourquoi avoir autant accroché à cet anime ?
C'est très simple, il détourne le code du shojo avec un élan d'humour qui me fait toujours rire, même si je commence à le connaitre par cœur. Des fous rires je crois avoir mon kota.
Il n'y a pas vraiment de trames, tout est basé sur du gag (comme Watamote ou The Daily Lives of High School Boys). C'est vrai que le premier épisode paraissent hyper shojo avec des beaux gosses et une confession hyper cliché, mais on se rend vite compte que c'est fait exprès. Les personnages hyper attachants sont eux-mêmes travesti ! On a Nozaki perso sérieux (genre vraiment) mais qui a des idées dérangées pour inventer un manga shojo potable, qui malgré sa taille à des oreilles de souris va partir pour écrire un yaoi, un jour (j'en suis sûre)... Y a Sakura, l'héroïne qui se torture avec sa propre imagination... et qui en voulant déclarer son amour à son crush reçoit un autographe (c'est la définition même d'une vie de merde) et qui est vraiment petite. Mikorin un mec otaku qui est l'héroïne dans un manga shojo (chercher pas d'erreur dans le script) qui dit des choses coquines qu'il regrette immédiatement de les avoir dites... Hori, une tragique personne qui a arrêté de grandir et qui frappe constamment la fille qu'il aime... Kashima qui fait devenir les filles lesbiennes, qui est très très très stupide et qui chante affreusement... Waka (hé hé), le mec pure et innocent qui ne dort jamais et qui pleure souvent pour... pas grand chose et enfin Seo, qui offense tout le monde, qui nous montre le parfait exemple de : ce qu'il ne faut pas faire au basketball mais qui chante comme un ange... Les parodies sont infinies ! En bref, avec des persos comme ça, les situations sont aussi burlesques ! Ça m'a fait le même effet que Puella Magi Madoka Magica où il prenne un code, le défonce avec une clé à molette et après regarde le résultat et se disent :"hé, je vais défoncer les standards !".
Après il continue en parodiant le manga de Nozaki, encore là, c'est exquis ! Je ne regrette pas d'avoir vu et lu des shojos pour voir tous les codes que l'anime adore détourner.
Bref, l'aspect satirique est le point fort de la série ! Et heureusement que les persos secondaires arrivent dans le couple principale (ce qui n'arrive que très rarement dans les vrai shojos) pour donner plus de matière et s'attacher à eux.
Les doublages sont excellents et la musique cool (n'oublions pas que c'est la fille qui a fait aussi la musique de Toradora et Golden Time et quand on voit toute sa discographie, c'est : ouah putain....)
Au début j'ai eu peur que ce genre de manga ne tombe dans la répétition des gags et avoir une fin des plus chiante en oubliant tout ce qu'il s'est passer avant. Mais pour GSNK non, car les persos ont de la matière et les gags sont originaux, donc jusqu'à la fin, j'ai aimé ce manga.
L'animation est belle et soignée même si on sent qu'ils ont loupé des gags qu'il aurait voulut ajouter, mais il n'y a que 12 épisodes, ne l'oublions pas! L'équipe de dessinateurs est bien géré. Alors le petit con qui ose me dire que GSNK c'est de la merde parce que ça se répète trop, y a plus de saveur, les persos secondaires ne sont là que pour les gags, je l'emmerde ! Et je m'en fous si, toute une communauté d'otaku se lève contre moi, ce manga st génial (sans être parfait, oui bien sûr) !
Voilà, je lirais le manga parce que ça me donne trop envie de savoir la suite !
Bref ! GSNK, pas la comédie du siècle, mais est plein de surprises, de fraîcheurs, drôle, voir hilarante tout en jouant intelligemment sur les conventions de l'absurde. C'est vraiment un truc à voir !