Nous suivons Elliot, un héros ayant perdu un membre de sa famille, sans amis, socialement instable mais suffisamment bavard sur la vie et la mort pour être attachant. Il se fait freindzone depuis des années par sa meilleure amie (qui sors avec un douchebag, forcément) et sors quelques temps avec sa dealeuse (dont tout le monde s'en fous parce qu'on sait très bien qu'elle ne servira plus à rien dans 2-3 épisodes) Héros solitaire et amour impossible, c'est fait.
Donc notre héros se retrouve dans la cachette secrète avec d'autres héros en crises d’adolescence pour sauver le monde. Classiquement on retrouve le sensei qui dirige le tout, le sidekick qui mange tout le temps, le black terre à terre, la fille folle parce qu'elle crie dans la rue et la fille gentille parce qu'elle parle doucement. Le groupe des héros histoire que le perso principal soit pas tout seul, c'est fait.
Et tous ensemble, ils se battent tous contre les méchants très méchants qui parlent en une langue de méchant, on des déviances sexuelles méchantes et disent des vilaines punchlines complétement invraisemblable à leurs collègues parce que oui, les méchant sont aussi méchant entre eux. Ça, c'est fait.
En résumé, si Mr. Robot était un anime, on aurait crié au scandale sur les personnages remplis de clichés.
Si Mr. Robot avait été un film, on aurait crié au scandale sur les monologues anti-capitalistes sur une musique des Pixies, les masques de V lowcost et les ballerines justes là pour citer du Aronofsky.
Mais Mr. Robot est une série bien étalonnée, alors ça va.
NB : Bon, il faut avouer que je suis peut être un peu difficile. J'aime regarder des séries pour leurs personnages. Enfin je crois, car il est assez difficile de définir ce que l'on aime dans un type de média. J'aurais pu justifier ma note avec les trop nombreuses références/empunt au films et séries qui m'ont presque crevés les yeux mais ce n'est pas ce qui m'a le plus dérangé. Mais ici je n'arrive vraiment pas à entrer dans les personnages. Donc oui, j'exagère, c'est fait exprès.
Car le héros qui sommeille en moi se doit de démonter les œuvres trop hypés et au contraire de trouver des qualités chez les mal aimés de l'avis général (et chose rigolote, c'est aussi valable pour les gens).