À vrai dire on se fout pas mal du côté technique. Le fait que les hackers soient bien ou mal décris, c'est complètement superfétatoire. Tout le monde se fout de savoir si les lignes de commande sont justes et si les méthodes utilisées sont représentatives, tant mieux si elles le sont, ça permet de fluidifier le récit pour les geeks un peu tatillons, mais je crois pas que ce soit l'essentiel.
Difficile de décrire à quel point Elliot peut toucher.
Son inadaptation sociale, n'est pas comme dans HER, le fruit d'un égoïsme nourri et volontaire absolument détestable, mais la conséquence de plusieurs accidents de parcours, de plusieurs drames qui le conduisent à fuir une réalité solitaire et violente.
« Que font les gens normaux quand ils sont tristes ? Ils se tournent vers leurs amis, leur famille ». Pas Elliot.
Elliot se drogue, soulage sa peine, fuit, se renferme et se plonge dans ses machines.
Elliot les yeux grands ouverts voit tout et transperce vos failles comme il afficherait votre code source mais ne peut pas ouvrir son propre exécutable.
On attend qu'il réussisse enfin son propre exploit.