Un peu dans le même genre que The Paradise dans le sens où l’on assiste à la naissance d’un grand magasin. La comparaison s’arrêtera-là néanmoins. En effet, il ne s’agit pas d’une adaptation littéraire mais d’une sorte de biopic sur la vie de Mr. Selfridge le fondateur des fameux grands magasins londoniens du même nom. On suit donc les péripéties qui ont mené à l’établissement de cet empire à travers donc la figure assez charismatique d’Harry Selfridge (Jeremy “tête de castor” Piven plutôt impeccable) qui dynamite toutes les conventions du commerce britannique en mêlant shows à l’Américaine et audace à la Française (aaah monsieur Lecleeerc). C’est également l’occasion de découvrir le microcosme d’un grand magasin, sorte de condensé de la société anglaise du début du XXe siècle où toutes les catégories sociales se côtoient. Évidemment, c’est romancé mais contrairement au Paradise qui se veut très léger, ici, il y a une certaine réflexion sur les conditions des ouvriers, des femmes au travail…
J’aime beaucoup cette série car elle sait être légère dans le ton (on est bien dans un drame en costume) tout en ayant dans le ciboulot. ça en fait moins un plaisir coupable mais qui se savoure tout pareil.