Hi! Mrs. Davis would like to talk to you

Quand on lit le synopsis, on se demande d’abord si on a bien compris. Puis on regarde la bande annonce et on comprend qu’on a bien compris. Ensuite, on regarde le premier épisode parce qu’on est tellement curieux.se de savoir à quoi ressemble vraiment cette idée et comment ça se termine. Puis on termine le dernier épisode et on met une note de 8.

Comment fait-on ? Mettez votre oreillette, je vais vous expliquer.

Facile ! On se laisse porter par cette histoire super entrainante (on rit, on pleure, c'est un peu les montagnes russes - pas besoin d'un code barre, regardez la série*) ; un très (très) bon casting (physiquement c’est beau, pffiou) ; par la photographie et par la philosophie de l’idée.

C’est vraiment fou.

Il faut être (un peu) ouvert d’esprit. Ne pas trop réfléchir sur la religion, le Saint-Graal, les Sons of Liberty, etc… Il y a de tout, vous êtes prévenu.e. Du sang, des pectoraux, des algorithmes, du sexe, des larmes, des explosions, un cachalot, des cowboys, le pape, des morts, des chevaliers, des baskets, des magiciens… et Jésus. C'est chaud, c'est waouw.

Plus on avance dans l'histoire de Mrs. Davis, plus on se pose des questions sur ce que l'on regarde. Si ce n'est pas parti un peu trop loin. Est-ce que Damon Lindolf était au fond du trou pour sortir une idée pareille ? Est-ce qu'il se fiche de nous ?

Mais au fond on accepte, pourquoi pas ? Les films de super-héros ne sont pas plus crédibles après tout ? Pourquoi l'histoire d'une nonne qui part chercher le Saint-Graal pour détruire une I.A. serait-elle plus folle ? On a quand même de très gros doutes autour des épisodes 3 & 4, mais ce n'est que pour mieux apprécier la suite.

Personnellement, j’ai beaucoup aimé. Je vous conseille Mrs. Davis, vous passerez un très bon moment. Je dois même avouer que j’ai versé quelques larmes. J'ai surtout ADORÉ la badass Sister Simone.

Goodbye Mrs. Davis.

* vous ne comprenez pas cette phrase, regardez la série je vous dis !